Le développement local : c’est le développement national.
Cela fait un temps que nous proposons aux congolais de se concentrer sur le développement local pour automatiquement réaliser le développement national. Notre conception du développement national, qui divorce d’avec celle communément entretenue, déroute plus d’un congolais en raison de sa simplicité. Pendant ce temps, plusieurs nous obligent de les suivre dans l’asservissement à Kinshasa qui doit recevoir 60% des recettes de l’intérieur pour des raisons que nous connaissons pourtant tous : entretenir un conformisme qui permette aux hommes de Kinshasa à continuer de nous subjuguer, de nous parasiter. Notre peuple, enivré par la fausse religion, abruti par une école inefficace, manque la connaissance et ne peut que se plaindre du silence des dieux de ses ancêtres et du Dieu du colonisateur. Des interactions intelligentes entre localités conduisent à la notion de la solidarité nation et à celle de la coopération entre localités : villages, cités, villes, territoires, provinces…
Dans le développement globalisé, intégral et intégré, c’est à chaque localité de réaliser son développement. Cela n’exclue pas qu’un soutien humaniste et civilisé soit organisé au bénéfice des régions « défavorisées » par le fait de la nature ou par le fait des politiques scabreuses précédentes. Il s’agit ici, dans notre conception, pour chaque citoyen congolais de se concentrer sur le développement de sa localité avec l’assurance d’être soutenu par les autres localités plus nantis sur l’instant.
L’Honorable Rashidi s’occupe de chez lui. Nous allons supposer qu’il le fasse sans voler ses concitoyens, mais en s’appuyant sur eux. Il travaille sur les communes défavorisées de sa ville pour les hisser au rang des autres communes voisines. Ce n’est pas qu’il n’aime pas les autres congolais, mais c’est qu’il doit commencer à travailler chez lui : c’est-à-dire, là où Dieu lui a donné d’être. Quand il sera gouverneur de sa province, s’il le désire et que sa population accepte à lui offrir ce poste, il s’occupera tout toute cette province. C’est plus lourd, mais son peuple devra travailler, avec lui, pour qu’il ne vole pas le denier public, mais que bien au contraire, il le multiplie !
Nous, alur, par exemple, commençons par proprement et vite « rentrer » chez nous, virtuellement ou physiquement. Rentrer nous concentrer sur le développement de nos chefferies, de près ou de loin, comme nous le faisons, nous qui sommes à l’extérieur de nos chefferies. Ceux qui sont plus avancés, professionnellement et politiquement, doivent s’occuper, sans discrimination de tout le territoire, de toute la province, de tout le pays, de tout notre continent ou de toute notre planète, selon leurs missions du moment, avec loyauté.
Je reviens là-dessus. Convenons-nous de multiplier les salaires planchers par 1,0144440571 à la fin de chaque mois et tenons à bien distribuer les emplois, à créer massivement, sans désemparer ; afin de rattraper notre retard dans 25 ans, faisant passer les salaires de 88.000 FC/mois à 6.500.000 FC/mois.
Pour créer les emplois, misons sur nos chômeurs en leur faisant confiance à la hauteur de leur engagement et leur implication dans le travail. Encadrons-les dans les processus de création et de recherche, actives, d’emplois. Dans une année, Dieu voulant, nous serons étonnés du nombre de personnes qui vont trouver du travail mieux rémunérer chez nous.
Cela fait 2 ans que l’EAE ASBL demande à nos rois d’avoir accès à 5 à 10.000 ha à mettre en valeur aux fins de promotion d’activités champêtres de modernisation de l’habitat pour la promotion sociale dans nos chefferies. Les promesses de l’époque (2018), ne sont pas encore tenues ! Les ménages qui ont des terres valorisables ne réagissent nulle part dans nos chefferie. Pourtant, sur plusieurs photos qui nous parviennent, nous voyons des collines entières sous-exploitées, labourer avec des méthodes surannées, non compétitives au plan national et international !
Seule l’AIC nous accordé 4 ha à mettre en valeur dans le cadre d’un projet d’enseignement et nous promet de travailler ensemble le volet agricole, dans le futur, attendant de voir nos preuves dans le projet CNTIC/Jupugulo que plusieurs minimisent ; préférant dépenser là où il y aurait moyen de réaliser des économies…
Ce geste de l’AIC nous donne espoir. Il nous permet de continuer la route sereinement, ayant foi que très bientôt, nous pourrons montrer qu’il y avait moyen d’agir autrement, depuis le 30 juin 1960.