[22/2, 21:42] Ang’al De Mahagi: Le mal est qu’on ne voit pas toute les fois les cadavres des assaillants tués par notre armée. Mais aussi, les revendications ne sont pas toujours armées. Les Bira devront exprimer leurs doléances le gouvernement sans prendre les armes d’abord.
[22/2, 22:54] Paluku-Atoka Uwekomu: Lendu, Ngity et Bira revendiquent depuis toujours, à tort ou à raison, bien ou mal, la liberté de vivre comme ils l’attendent sur les terres de leurs ancêtres, sans être humiliés par les allochtones.
Face à un État qui les assassine – comme maintenant-là, prétendument -, comment peux-tu leur demander d’aller vers cet État demander du secours ou de la justice !
Nous partageons avec toi l’avis que ce n’est pas par les armes que nous résoudrons les problèmes. Toutefois, ne raillons pas les incriminés, mais soutenons celles de leurs causes qui sont nobles !
C’est pour cela que je recommande vivement à tous les alurs de rentrer chez nous à Mahagi. Il y a encore beaucoup de place pour nous caser tous et laissons les bira, lendu et ngity nous inviter généreusement chez eux, pour du travail coopératif plutôt que de les « envahir » !🤣
Tant que nos peuples n’auront pas leurs indépendances, inutile de parler paix, en RDC comme partout ailleurs.
Dire ceci n’est pas prôner des balkanisations, mais le respect les uns des autres, pour une unité utile, paisible, convoitable.
Dire ceci n’est pas non plus considérer les solutions armées comme préférables, sinon que pour les païens
Un jour, quelque part, mon père a demandé aux alur de démissionner de leurs postes quand il y avait de la grogne dans la localité. Par respect pour son âge et son expérience, quelqu’uns de ces alurs ont obéi au « sage », selon notre coutume !
Quelle n’a pas été leur surpprise : ils ont été rappeler d’extrême urgence à leurs postes, par ceux-là même qui les vilipendaient. C’est alors que revenu à mon père, ils lui ont dit : « c’étatit cela la torture à laquelle tu nous soumettais ». Tout le monde apprit…
Moi aussi qui l’observait, de loin, de mon coin d’apôtre du maître…