Comment comptons-nous résoudre la question de l’insécurité devenue endémique en République Démocratique du Congo ; et, pourquoi proposons-nous aux congolais d’agir d’une toute autre façon ? D’où nous vient cette insécurité ? Pourquoi et comment nous touche-t-elle ? Quelles sont les conséquences prévisibles de cette insécurité ?
Il faut ensuite connaître les moyens disponibles pour faire face aux différentes atteintes passées, présentes et futures, à la sécurité de notre peuple ; et, les critères qui prévalent au choix des uns plutôt que des autres pour s’attaquer efficacement avec efficience à cette insécurité.
Pour bien cerner et maîtriser la sécurité dans pays, il faut commencer par comprendre pourquoi et comment notre pays est en insécurité ; ce que représente exactement cette insécurité.
Tout d’abord, en quoi sommes-nous en insécurité ? Certes, nos parents meurent tous les jours à l’intérieur comme à l’extérieur de la République Démocratique du Congo. Certains sont prématurement emportés par la maladie. D’autres sont empoisonnés. D’autres encore sont tués par les conséquences des sevices corporels, moraux ou spirituels subis. D’autres sont tués par armes : par armes blances ou non.
Le peuple congolais est abandonné à son triste sort. La MONUSCO, en complicité avec pouvoir politique, pille et participe à la décimation de certaines populations, depuis l’époque de sa prédécesseure, la MONUC. Sans instruction, formation ni éducation suffisante, ce peuple ne sait plus parler fièrement. La honte, l’ignominie, la misère, l’impuissance sont totales, parfaites.
Malgré tout cela les troubadourds, les prieurs et les danseurs sont là. La bièricime apparaît. Le président voyage avec des suites pléthoriques et joyeuses, en fête pour son tour, sa participation au partage du gâteau.