Chacune de nos femmes er de chacun de nos hommes comprennent l’émancipation à sa manière.
Plus de 256 cultures dans un pays demande une capacité de gestion de la multiculturalité exceptionnelle.
Le Congo n’est pas un continent géographique : il est culturellement une mosaïque complexe de culture.
Certains voudraient devenir blancs même s’ils n’y arrivent pas encore. D’autres voudraient rester noirs, même quand cela devient difficile. Ceux qui appellent la symbiose ne sont comme des prophètes qui crient dans un grand désert.
Les congolais meurent dans l’entre-temps. De vrais ou faux AVC. De la malria comme de l’ascardiose. D’ébola comme des empoisonnements. De la faim comme de la beuverie.
Au centre de tout cela : la femme et l’argent, comme l’avait chanté un de nos artistes. Elle de déteint, elle s’engraisse, elle se pavane, elle danse, elle pleure, elle se réjouit, elle abrutit, elle s’enrichit…
Rare partout, elle est là : au four et au moulin. À la source, à la cuisine, au marcher, à l’église… Manipulée par les commerçants, les pasteurs et les politiciens, c’est elle pourtant qui tient le pays dans ses mains. Elle trône, cette esclave !
Pour la récompenser, le pays lui offre le pagne, les bijoux, les ptoduits cosmétiques, les friandises. Si elle en meurt, ce n’est pas grave : elle est majoritaire, démographiquement. Partout ailleurs, à l’école, au bureau, à l’usine, aux chambres et ministères, dans les hôpitaux : elle est minorisée, on ne sait par quelle magie.
C’est cela, la condition de la femme : congolaise ou pas !
Dans le projet EAE ASBL, nous offront une à la femme une autre façon de s’émanciper : les projets Genres et Coopératives, menés avec SOBDC ONGD ASBL, invite, offre à la femme de s’instruire, de se former et de s’éduquer pour prendre la place qui lui sied dans la société.