Kabila va déjà à la victoire… À moins que nous boycottions à 75% les élections en dernière minute. Quel congolais l’acceptera ?
Les occupants ont déjà gagné ces élections par la complicité de cette soi-disant « opposition ».
Congolaises et Congolais, bokoloba que tolobaka te, tolobi et boyoki. Soki tozui ba responsabilités na biso comme peuple sika oyo te, le pire arrive.
Maintenant on fait quoi ?
Kabila va déjà à la victoire… À moins que nous boycottions à 75% les élections en dernière minute. Quel congolais l’acceptera ? Il ne s’agit pas de se mettre en fausse colère, mais de travailler un projet national pour disqualifier tous nos traîtres et dictateurs proprement. Moi, en Belgique, si vous m’en donner la possibilité je sais obtenir que vous soyez écoutés à la conditions toutefois que les parlementaires endossent les doléances exprimées. Kabila sera alors . planté politiquement parlant.
Le problème aujourd’hui c’est que nous laissons des parlementaires véreux nous représenter officiellement et l’État belge, qui voudrait bien aider les congolais, ne peut pas m’écouter parce que je prétends que mon cousin X ou mon ami Y soient contre Kabila ! En revanche, pour ne prendre qu’un exemple, si tous les parlementaires de ma province, l’Ituri, endossaient une demande des ituriens de voir Kabila arrêté et jugé pour son crime de lèse-nation, là, croyez-moi, si Kabila ne partait pas du Congo, il partirait au moins et à coup sûr de l’Ituri : tout proprement, sans vos kalachnikov ! La tâche n’est donc pas facile parce que certains acceptent que des D6, des faussaires mêmes, soient des candidats aux élections présidentielles en RDC, comme si nous n’avions pas de personnes appropries, pendant que nous autres demandons au moins trois diplômes universitaires pour diriger le Congo, professionnellement ! Nous-mêmes, deux fois diplômés, nous excluons d’office de ces élections pourquoi ? Au même moment, quelques congolais veulent que des hommes sans passé politique rassurant connu dirigent notre pays, personne qui n’ont même pas encore géré un quartier ni une commune… C’est tout cela qui fait, selon nous, la difficulté à obtenir un consensus autour de la question électorale. Parce que, comment le congolais conçoit-il qu’un D6 anime une assemblée de L2 et PHD ; et, préside à la destinée de 80 millions d’âmes en même temps ? Comment le congolais conçoit-il que des hommes qui n’ont pas encore rendu compte des crimes commises pendant qu’ils sont au pouvoir soient candidats à la magistrature suprême ? Nous sommes nombreux à ne pas accepter ce mode de penser et de fonctionnement… Il faut cependant avouer que nous demeurions encore minoritaires. Ceci explique cela – la continuité très probable avec le candidat incriminé ici aux commandes. Dans l’absolu, une chose est d’avoir l’amour de la patrie. Une autre c’est d’être capable de la présider ! Dans notre ASBL, nous ouvrons difficilement la porte aux D6, parce que nous avons besoin d’animateurs de projets de développement local qui soient efficaces. Par expérience, même les G3 que nous avons doivent être formés, coacher pour devenir opérationnels… Nous ne sommes plus que 11, ayant mis plus de 80 autres universitaires à la porte pour improductivité, incompétence ou malversation financière, rien qu’au Congo !
Maintenant donc, haussons d’abord le niveau de l’opposition. Nous serons ensuite capable d’arrêter et de traduire la kabilie devant la barre pour être démocratiquement jugée.