Les voyages pour l’Occident


La RDC souffre d’une impréparation de ses acteurs du développement.  En politique, nous avons encore beaucoup à apprendre, ensemble…  Si du moins notre désir continue d’être de bâtir une nation au cœur de l’Afrique.

Depuis 1960, pour tout ou presque, nous croyons être en devoir de courir, si pas en Occident (Belgique, France, Angleterre, États-Unis, Allemagne…), en Chine, en Russie, en Ukraine ou encore, depuis peu, au Maroc, en Corée du Nord, en Syrie, en Angola, en Mozambique…

Nous souffrons de l’ignorance des exigences d’une vraie démocratie.  Celle où, un peuple décide de sa destinée et l’assume.

Nous savons qu’on ne développe pas un pays.  Mais que plutôt, il se développe.  Nous savons aussi qu’on aide son pays à se développer.  On ne l’y contraint pas sans risque. Ceux donc, qui, d’entre nous, tentent de développer les congolais à leur manière, se buteront toujours à des rebellions : injustifiées, mais explicables.  Et si le peuple n’intervient pas, pour arrêter ces bandits politiques qui profitent de lui, nous mourons certainement.  Parce que le Congo n’est pas éternel !  Qu’est à dire ?

C’est dire que pour tout ce que nous voulons faire de bon à l’échelle nationale, consultons d’abord les congolais.  Nous saurons alors, et alors seulement, en droit de les engager avec succès.  En aidant les congolais à s’en sortir : ils nous seront reconnaissants, tôt ou tard.  Si nous ne le faisons pas de cette façon-là, sachons que les congolais VOIENT nos velléités dictatoriales.  Ils observent nos esprits et nos démarches séparatistes, opportunistes ou coloniaux.  Ils les observent, quand bien-même ils seraient inconscients !

La méfiance s’installe.  Les sabotages continuent.  Et avec elle : le pillage, la domination de l’étranger, les morts d’hommes sur notre territoire.  La rébellion, quant à elle, s’en nourrit.  Nos nombreux échecs du passé, comme du présent s’expliquent : nos actes n’inspirent pas la confiance, démotivent, divisent, séparent, sacrifie sur l’autel de la colonisation.  Tout cela, les congolais le savent, tient à notre propension à la trahison.  La trahison, pour servir nos bas instincts, nos familles, nos clans, nos tribus, nos ethnies, nos alliances, nos régions, nos religions…  Nous aimons à confondre la faiblesse politique de notre peuple, du moment, à son ignorance des enjeux politiques auxquels nous sommes confrontés.

Agir avec un mandat nous confié par les congolais, nous donnera la véritable force.  L’énergie et l’autorité qui nous rendent capables de sortir, proprement, notre pays des griffes des esclavagistes, des colonisateurs et des traîtres.  Ne pas agir de la sorte, c’est perpétuer notre prison, notre misère.  C’est perpétuer la domination du congolais par le congolais, d’une part, et l’assujettissement de celui-ci par l’étranger, d’autre part.  C’est donner raison à la rébellion, à l’imposture, à la colonisation et à la trahison actuelles.  C’est se rendre coupable d’un crime contre la nation congolaise.

Le Projet 2014 est une démarche qui veut aider notre peuple à se libérer.

Premièrement, en identifiant et en promouvant ses vrais leaders.

Secondement, en conduisant son développement par projets, pour ne rien laisser au hasard.

Pour divorcer d’avec la trahison et l’irresponsabilité, le Projet 2014 s’est fait une invitation à un travail national.  Un travail fédérateur et innovant.  Un travail au tour d’une table virtuelle.  La rédaction d’un projet de société qui soit le plus complet et le plus démocratique que la RDC est son premier objectif.  La mise en route de projets de développement national robustes et démocratiques est son second objectif.

De plus en plus de congolais commencent à nous donner raison.  Cela se passe surtout en Ituri, dans le Nord-Kivu et dans le Sud-Kivu ; mais pas exclusivement : le Bandundu, le Bas-Congo et l’Equateur leur emboîtent le pas.  Sans doute que cela le soit par la force de chose.  Les congolais y meurent plus qu’ailleurs par le fait de l’imposture et de la trahison.

Plusieurs de ceux qui se déclarent favorable au Projet 2014, le disent cependant de leurs bouches seulement.  Ils ne s’investissent pas encore assez dans le concret.  L’essentiel est donc encore à faire.

Le motif essentiel de ce désengagement s’avère être la peur.  La peur d’un régime sanguinaire.  Un régime qui est prêt à persécuter, à torturer, à tuer, à empoisonner tout celui qui s’élève contre son projet de colonisation de la RDC.

L’autre explication est la culture de la paresse qui nous vient de très loin.  Le MNC déjà, ne nous a pas appris à travailler nos ressources pour en jouir pleinement.  Les MPR nous a appris à nous divertir, à nous compromettre.  L’AFDL ne nous a pas appris mieux.  Dans un semblant d’une mise ne ordre de la nation, elle n’a pas su nous encourager à quitter la médiocrité.  Le PPRD enfin, que nous tolérons encore, nous apprend à nous entretuer.  Quelles sont les conséquences de ce passé et ce présent regrettables ?

Le Projet 2014, vient prôner le travail, la loyauté, l’excellence, le respect de la vie.  Des valeurs qui nous sont inconnus de par notre passer politique.  Quoi de plus normal que beaucoup de jeunes ne s’y retrouvent pas ?  Quoi de plus normal que les dormeurs ne se lèvent pas ?  Quoi de plus normal que les pilleurs se refusent de changer de wagon ?  Quoi de plus normal qui des impies se dressent contre un projet qui dénonce leur royaume ?

Le salut du Congo viendra dont d’une œuvre divine.  C’est l’épée à deux tranchants de l’Esprit qui opérera le miracle dans les années à venir.  Le congolais en effet, va devoir bientôt plier ses genoux et reconnaître que Christ est Sauveur et Seigneur.  Pour l’instant, personne n’en voit la nécessité.  Beaucoup s’investissent donc volontiers dans le bokokisme, dans des ordres qui leur offre un semblant de solution à leur problème de pauvreté matérielle, financière.  L’amour du pays : tout le monde s’en moque, personne n’en voit la nécessité ni l’utilité.  Personne ne les voit, tant qu’il a la gloire, les plaisirs de ce monde.  Les autres, notre propre progéniture ne sont pas le souci de plusieurs d’entre nous congolais.  S’il en était autrement, nous nous serions déjà tous levés, comme un seul homme, pour nous attaquer au mal qui ronge notre pays : le manque d’amour pour nous-mêmes, pour Dieu et pour autrui.

Conclusion

Les valses auxquelles se livrent beaucoup d’entre nous aujourd’hui, ces voyages pour l’Occident, ne peuvent plus nous tromper.  Elles n’apporteront pas les solutions aux problèmes, mais en rajouteront.  Parce que tous ces hommes qui font les navettes de l’Occident, ne commencent pas par le commencement : se mettre dans les conditions de travailler pour et avec notre peuple.

Pour l’heure, le Projet 2014 reste la seule démarche qui commence par-là : mobiliser d’abord notre base !

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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