Des noko tueurs ? Cela existe dans le monde des relations belgo-congolaises. Et cela ne date pas d’aujourd’hui… Les cannibales, les pères fuétards, les pilleurs des ressources, c’étaient et ça demeure, aux yeux des congolais, les belges, les noko.
Loin de s’améliorer, les relations entre la RDC et la Belgique vont de mal à pis. Tous les congolais que je rencontre que la more de Dieumerci soit à mettre sur le compte du racisme belge anticongolais. Si rien n’est fait, le dialogue sera difficile entre belges et congolais d’ici une cinquantaine d’années. Parce qu’au jour d’aujourd’hui, la grogne monte : la guerre se prépare.
De l’avis de nos contacts Skype, le régime de Kinshasa travaillerait de connivence avec les officiels belges pour éliminer les congolais afin de mieux exploiter ce pays. La mort de Dieumerci Kanda est désormais considéré comme une exécution de ce plan anti-congolais.
La radio trottoir allègue que (1) Dieumerci Kanda était effectivement en état d’ébriété ; (2) qu’il lui aurait été déconseillé d’aller voir la police dans cet état, au regard de la mauvaise réputation qu’aurait cette police quand il s’agit de traiter les dossiers d’immigrés congolais ou des congolais en séjour sur notre territoire – ce qui n’est vrai en partie, parce qu’à l’expérience, nous savons que notre police s’acquitte bien souvent de son devoir dans la respect de nos lois ; (3) qu’il était pas une personne à se suicider…
Tous les congolais ou presque, se considèrent désormais comme étant en insécurité, dans notre Belgique ! Pour cette raison, (1) certains rentrent au Congo, malgré eux ; (2) d’autres vont sous d’autres cieux considérés comme moins xénophobes que la Belgique ; (3) la méfiance gagne du terrain, nos cités s’insécurisent… Tout va à l’encontre de l’effort que nous déployons dans le cadre de l’EAE ASBL : participer à promouvoir les relations entre l’Afrique et l’Union Européenne.
Il devient urgent pour les belges, tout comme pour les congolais d’opérer des choix éclairés, responsables. Demain, que sera notre jeunesse d’aujourd’hui ?
Cela dépend de nos attitudes, nous, parents et notre police !
Quelque soit le résultat de l’enquête, aucun congolais n’y croira, malheureusement. Qu’avons-nous fait pour qu’il en fût autrement.
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Prince Djungu
Mercredi 4 Février2015, à 7h35, Dieumerci Kanda se présente au commissariat de la rue Démosthène à Anderlecht, une commune de la ville de Bruxelles pour déposer et porter plainte : sa carte d’identité lui a été volée. La police affirme que le comportement et l’attitude de monsieur Kanda Dieumerci ne permettait pas de prendre sa déclaration. Il était en état « d’ébriété avancée » alors il a été décidé de le priver de sa liberté, administrativement, pour ivresse publique et de le placer en cellule de dégrisement. Il est 8h00 passé de quelques minutes.
