Incapacité congénitale…


Je pense que le Burkina soit loin de sortir de l’auberge ; contrairement à ce que certains d’entre nous pensent.

Quant à notre incapacité, nous congolais, de se libérer de la dépendance des pays tiers, elle est manifeste. Notre fuite des responsabilités l’est autant. Cela dit, comme le souligne Kwebe, l’on ne doit pas conclure à la « congénitalité » de cette incapacité.

Il se passe tout simplement que :

(1) Nous soyons un État d’origine coloniale. Nous n’ayons pas choisi d’être congolais. Ce sont les européens qui ont fait de nous des congolais à partir des différentes nations que nous étions. Le résultat en est qu’il faut du temps avant que NOTRE pays à nous se construise sur les ruines du Congo belge, que notre conscience nationale de clarifie et se raffermisse, qu’un patriotisme vrai s’installe dans nos cœurs et nos esprits. Ni Lumumba, ni Mobutu, ni Kabila ni Kanambe ne se sont investi dans la logique de faire du Congo un État moderne : une communauté de destin, de pensée, de stratégie. Seul, jusqu’ici, le Projet 2014 propose, comme étape essentielle à la solution du problème congolais, une rencontre de définition de notre identité. Celle que nous avons aujourd’hui n’est pas notre acceptation ni notre choix explicite de faire route ensemble, nous, familles, patriarchies, clans, tribus, ethnies, empires ou royaumes du Congo. La volonté de demeurer ensemble, dans la configuration où nous a laissé le colon belge est là ; mais le nouveau contenu de l’État congolais n’est pas le résultat d’un consensus de nos peuples (familles, patriarchies, clans, tribus, ethnies, empires ou royaumes). Tous ceux qui tentent d’opposer la constitution aux congolais ne sont, à bien y réfléchir, que des imposteurs de mauvais goût ou alors des personnes qui n’ont pas encore assez réfléchi sur la légitimité des pouvoirs congolais. Kwebe a posé ce problème dans d’autres termes : le pouvoir est à rendre aux peuples à qui les colons l’avait arraché avec violence : fouets, tortures de tout genre ! Cependant, il est tombé dans le travers mobutien de vouloir faire de tous les congolais des bantous ; ce qui fait penser au slogan « tata bo : moko, mama bo : moko ! Discours qui n’est jamais pensé que par les armes.

(2) Nous ayons jusqu’ici, tant au niveau de la théorie et que de la pratique politiques, mal conçu l’indépendance de la RDC. Nous voulons prendre le congolais pour ce qu’il n’est pas. Regardez bien aux alliances qui mènent la politique au Congo depuis les années 60. Quels sont leurs fondements (tribaux !) ? Quelles sont leurs motivations (hégémoniques !) ? Quelles sont leurs légitimités (aucune !) ? Quelles sont leurs chances de survie (100% ou presque !) ? Analysons bien les causes, les origines, les sources et les racines premières des difficultés que nous rencontrons à obtenir un travail synergétique de nos leaders. Nous comprendrons que la nation congolaise n’est en réalité qu’un rêve à réaliser et que le génie pour le faire ne soit pas encore là ! Exiger de nos leaders, de se mettre autour de la table, pour définir ce qu’est la RDC, sur la base des volontés démocratiquement et clairement exprimées par nos peuples est la condition sine qua none pour nous sortir de nos déboires. Les textes confectionnés jusqu’ici : les constitutions successives, les résolutions de la Conférence Nationale Souveraine (CNS), les accords de Sun City sont tous des émanations de quelques rêveurs qui ont cru aboutir à leur fin : l’assujettissement des congolais par des congolais en organisant de fausses consultations populaires fantoches, avec des ennemis du Congo, des forums sans légitimité réelle. L’histoire, le juge historique par excellence, en politique, leur donne tort de s’être livré à des chimères.

Le Projet 2014 est la voie que suivront, d’une manière ou d’une autre, ceux qui voudront réellement bâtir sur la volonté populaire. Ils inviteront bantous, nilotes, soudanais et pygmées congolais autour d’une table pour choisir le type d’État qui convienne le mieux avec notre diversité culturelle. Aucun tribaliste, à l’instar de nos leaders d’aujourd’hui, ne pourra construire le grand Congo. C’est d’un homme qui ait déjà dépasser le tribalisme, la pauvreté matérielle et spirituelle que nous avons besoin. Il ne peut, logiquement, sortir que d’un projet démocratique et respectueux de tous nos peuples. Or, un tel homme, ne se rencontre pas au coin de la rue, même dans les sociétés qui nous raillent aujourd’hui, mais qui nous craindrons quand nous comprendrons et nous résoudrons à bâtir une vraie unité des congolais, aux cultures parfois opposées !

Les autres démarches sont des pures pertes de temps et de vies humaines. Elles sont donc irresponsables ; surtout, parce que nous avons déjà, à plusieurs reprises, attirer l’attention sur ces choses.

En même temps, il faut savoir que Dieu résiste aux orgueilleux, mais qu’il fait grâce aux humbles…

Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu

From: kivu-avenir@googlegroups.com [mailto:kivu-avenir@googlegroups.com] On Behalf Of Kimpele Kwebe
Sent: lundi 3 novembre 2014 11:12
To: kivu-avenir@googlegroups.com
Subject: [Kivu-Avenir] Une profonde méprise et une regrettable incompréhension

Mon cher Kalombo,
Les déductions quelque peu hasardeuses et même erronées que vous tirez des  analyses, thèses et affirmations qu’il m’arrive parfois de publier à l’intention des Internautes congolais me forcent, par la présente,  à réagir vigoureusement  contre vos assertions. Je  me sens d’autant plus contraint à vous contredire que vous m’associez à d’autres personnes qui, selon vous, œuvrent dans le même sens défaitiste.
Mon cher Kalombo,
Nulle part et à aucun moment,  je n’ai laissé sous-entendre dans mes écrits des propos favorisant une attitude de capitulation ou de fatalisme  propres à décourager les Bantous congolais. Lorsque je souligne la difficulté de l’entreprise de libération du Congo, ce n’est nullement pour signifier l’impossibilité de la réaliser, mais tout simplement pour préparer mentalement, matériellement, intellectuellement et au besoin militairement les compatriotes à ne pas sous-estimer les obstacles qui se dressent devant nous. La libération d’un pays n’a jamais été une tâche aisée. Malheureusement, les Bantous congolais ont souvent tendance à négliger le travail d’analyse qu’il est toujours recommandé de mener en amont, avant de se lancer dans n’importe quelle opération.
Les événements qui se déroulent présentement au Burkina Faso ont suscité un immense espoir dans le chef de tous les Congolais. Je compte parmi ceux-ci. Mais il faut raison garder. Au milieu de l’exaltation, de l’excitation et  de l’émotion provoquées par le soulèvement des Burkinabés et la feinte de l’exil de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire, nombre de nos compatriotes ont cru y lire le signe avant coureur du départ prochain de Joseph Kabila. C’est contre cette vision naïve et trop facile que j’ai voulu attirer l’attention des Congolais, pour qu’ils ne se réveillent pas sur des lendemains qui déchantent.
La facilité avec laquelle Blaise Compaoré a vidé le fauteuil présidentiel vendredi dernier, après trois jours à peine de manifestations, m’a paru suspecte et la suite des événements semble me donner raison puisque le n°2 de sa garde présidentielle, c’est-à-dire, le commandant second  de sa milice privée vient de perpétrer un contre coup d’État en prenant le pouvoir et en se proclamant président de la république pendant la période de transition. Sur une pancarte brandie par un manifestant à Ouagadougou, sur la place de la nation ,on pouvait lire: « On ne remplace pas le diable par un diablotin ». Les Congolais,comme vous sans doute,  qui s’en sont tenu  à la première séquence des événements survenus à Ouagadougou le jeudi et le vendredi , qui ont tout de suite crié victoire et qui ont y vu le prélude du départ de Joseph Kabila en sont aujourd’hui pour leurs frais.
Mon cher Kalombo, vos désirs et vos souhaits, qui doivent sans doute être similaires aux miens, sont une chose. Mais la réalité en est une autre. 
Une simple analyse comparative du Burkina Faso aurait dû éviter aux Bantous congolais de nourrir des espoirs intempestifs et de spéculer trop vite sur la contagion de l’exemple burkinabé à notre pays.
Tout d’abord, la République démocratique du Congo est en guerre depuis septembre 1996. Ce n’est pas le cas du Burkina Faso. Selon certains experts américains, c’est même la « Première Guerre mondiale africaine » puisque 52 armées étrangères ont, soit déjà foulé le sol de notre pays, soit y campent encore au moment où je vous expédie ce mail.  Quel que soit le qualificatif employé par les spécialistes en stratégie militaire, c’est, en n’en point douter, le conflit armé le plus long et le plus sanglant depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Il dure depuis 18 ans maintenant et a déjà coûté la vie à plus de 8 millions de Bantous congolais.
A ce que je sache, le Burkina Faso n’est pas en guerre. C’est une différence colossale  dont, malheureusement les Bantous congolais ne semblent pas tenir compte  dans leurs spéculations et leurs comparaisons.
D’autre part, un étranger, un Tutsi, se trouve à la tête du Congo. Ce n’est pas le cas du Burkina Faso puisque Blaise Compaoré est un Burkinabé.
Il ne faut pas non plus oublier que la République démocratique vit sous un régime d’occupation militaire depuis le 17 mai 1997. Contrairement aux affabulations des médias, aux discours des hommes politiques et aux croyances des opinions publiques, l’AFDL, l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo ne fut pas une rébellion congolaise mais une milice armée extrémiste tutsie. La présence de Laurent-Désiré Kabila à la tête de ce mouvement était un simple faire- valoir destiné à leurrer les Congolais et à duper les observateurs. Effectivement, tout le monde, jusqu’à jour, a été roulé dans la farine de manioc de Kabeya Kamwanga. Ce fut donc une grossière ruse de guerre qui a parfaitement fonctionné.
Par contre, le Burkina Faso n’est pas occupé.
Il existe d’autres raisons qui invitent à ne pas comparer trop vite la situation des deux pays.
Au Burkina Faso, la crise qui y sévit est de nature purement politique. Il existe là bas une véritable opposition politique qui lutte face au pouvoir. Au Congo, c’est un conflit d’essence ethnique puisqu’il oppose les Tutsis aux Bantous. Il est donc hasardeux de transposer la solution du premier pays sur le second. Quant à l’opposition politique congolaise, elle prête à rire, sinon à sourire quant on regarde et qu’on entend Vital Kamerhe, en réalité le plus grand complice et le plus patenté des alliés de Joseph Kabila, se positionner en leader des opposants.
Le Congo a besoin d’une libération par les armes et non d’un simple changement de pouvoir politique.
Mon cher Kalombo,
Laissez-moi vous dire que Blaise Compaoré est un illusionniste. Certes, il a quitté le Burkina Faso mais en partant, il a pris soin de  laisser la télécommande du pouvoir entre les mains du plus fidèle de tous ses gardes du corps en la personne du lieutenant-colonel Zida, n°2 de la garde présidentielle. C’est comme si, au moment de prendre le chemin de l’exil le 15 mai 1997 pour le Maroc, Mobutu avait remis le pouvoir entre les mains du général Nzimbi, le commandant de la division spéciale présidentielle. Et s’il faut absolument transposer le cas burkinabé au Congo, c’est un peu comme s’il devait prochainement partir  en exil, Joseph Kabila remettait le pouvoir entre les mains du commandant du GSSP, le groupement spécial pour la sécurité présidentielle. Est-ce là votre souhait  ? Peut-on appeler cela la libération du Congo ?
Tout ce que je viens d’écrire contribue-t-il à vous décourager ou bien, à vous faire prendre conscience de la difficulté de la tâche pour vous préparer en conséquence, à vous éviter des comparaisons fallacieuses, à vous éloigner de vains espoirs et des souhaits irréalistes ?
Voilà plus de 10 ans des résistants et des combattants luttent, souffrent, meurent et renaissent pour libérer le Congo. Mais Joseph Kabila et les Tutsis, les opérations de brassage aidant,  sont plus que jamais profondément enracinés dans la chair du Congo. Dans le même temps, un génocide est perpétré  dans notre pays tandis que le reste du monde nous regarde, indifférent aux massacres des populations dans les territoires de Walikale, de Rutshuru, de Masisi; mais aussi à Kanyabayonga, à Diwandja, à Beni et partout ailleurs dans le Nord et le Sud Kivu. Par contre, il a suffi de 3 jours à peine pour que Blaise Compaoré « fasse semblant de vider les étriers du pouvoir en allant trouver refuse chez son frère ethnique Alassane Ouattara à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire ».
Ce dernier aphorisme  pourrait vous étonner. Alors, je m’explique.
Rien, de ce qui se passe dans le domaine politique en Afrique noire, ne peut être correctement appréhendé si on élude l’aspect ethnique des acteurs. Blaise Compaoré est un Mossi et donc un Nilotique. Du reste, étant Burkinabé , c’est un compatriote de Alassane Ouattara. On comprend pourquoi, en quittant Ouagadougou vendredi dernier, il s’est précipité chez lui  pour chercher refuge, solliciter de l’aide et préparer on ne sait quel scénario pour soit, reconquérir le pouvoir au Burkina Faso, soit pour le contrôler par l’entremise des officiers commandant sa garde présidentielle.  Alassane Ouattara, l’actuel président ivoirien, usurpateur, dans les conditions qu’on connait,  de la victoire remportée par le Muntu Laurent Gbagbo à l’issue de la dernière élection présidentielle tenue en Côte d’Ivoire est non seulement  un Burkinabé, mais aussi un Nilotique et sans doute un Mossi également ( cette dernière assertion reste à vérifier).
Mon cher Kalombo,
Puis-je vous délivrer une confidence ? Libre à vous, ensuite, de ne pas  y prêter foi. Au mois de septembre 1996, M. Warren Christopher, ancien secrétaire d’État américain, effectua une tournée en Afrique noire. Durant son périple , il ne visita que les pays abritant une minorité nilotique, notamment la Guinée Conakry où vivent les Peuhls qui sont des Nilotiques, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, etc.   L’homme politique américain était venu alerter les leaders des peuples nilotiques, parmi lesquels les Tutsis, que très bientôt, dans la cadre de la mise en place du nouvel ordre mondial en Afrique, ils seraient appelés à jouer le rôle d’administrateurs et de gestionnaires  de la globalisation dans sa version négro-africaine.  Depuis lors, lentement mais sûrement, le décor est en train d’être mis en place: en Côté d’Ivoire avec Alassane Ouattara, au Rwanda avec un Tutsi, en République démocratique du Congo avec un autre Tutsi, en l’occurrence un ancien taximan familier des rues de Dars es Salam en Tanzanie, mais aussi au Burundi où les Tutsis minoritaires disputent âprement les pouvoir à la majorité hutue, sans oublier l’Ouganda où sévit depuis des années 1982 un autre Nilotique en la personne de Yowéri Museveni.
Il reste un autre argument qui devrait éviter aux Congolais de commettre la grossière mais commode erreur de comparaison entre Ouagadougou et Kinshasa. Notamment en raison de ses richesses minières, à commencer par le coltan, minerai stratégique pour les industries électroniques qui fondent la puissance des nations modernes, le Congo est un enjeu planétaire. Il le fut d’ailleurs dès sa naissance le 26 février 1885 sous la dénomination d’EIC, État indépendant du Congo.  Ce n’est nullement le cas du Burkina Faso.
Vous citez la Chine, la lutte du communiste  Mao Tsé Toung contre le nationaliste Tchang Kai Tchek. Je vous rappelle que les deux leaders cessèrent la lutte armée pour se liguer contre l’envahisseur japonais, avant de la reprendre après la défaite des troupes de l’empire du Soleil levant. Mais entre les deux Chinois, ce fut une lutte politique, ou si vous voulez, idéologique. Pas une guerre ethnique ou de libération contre un occupant .  Votre illustre démontre la fausseté de votre grille d’analyse et de votre schéma de compréhension de la tragédie congolaise. Mais, je ne veux pas m’éterniser dessus car, ce n’est pas l’objet principal de ma réponse.
Prenez bien soin de vous,
Cordialement vôtre


Date: Sun, 2 Nov 2014 19:33:56 -0800
Subject: Re: [Kivu-Avenir] LA RDC N’EST PAS LE BURKINA
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Cette analyse, ajoutee a celle de Kwebe Kimpele sur ce meme site, pose un probleme. Celui de la capacite non evidente des Congolais ainsi assujetis et ecrases a telle enseigne qu’ils ne peuvent se relever. Les rapports des forces sont tels que les Congolais ne s’en sortiraient jamais!

Tous les exemples, les comparaisons et les verites historiques, politico-economiques sont veridiques.

Posons-nous la question de savoir si la Chine ne s’est pas liberee du systeme d’occupation planetaire qui l’avait faite appeler La Chine des Concessions a l’epoque ou les Chinois etaient mis au rang de chien dans leur propre pays? Les Anglais, les Portugais, les Americains, les Japonais, les Francais…tout ce beau monde se la coulait douce en Chine, chacun avec leur morceau du pays et le Chinois, considere d’un chien!

Lorsque Mao Tse Tung avait commence sa longue marche a la fin des annees 40, Chang Kai Chek (

corrigez le spelling) etait comme qui dirait l’un des Trois K. Et pourtant, l’ile de Taiwan deviendra le refuge de l’homme des « Concessionnaires. » Toutes les armees de ces pays ne sont pas allees defender leur homme de paille. Ils attendront longtemps avant de se decider d’aller dire bonjour a Mao en Chine liberee des occupants qu’ils etaient. Les affaires sont les affaires, n’est-ce pas?

Tous les pays europeens ont ete en lutte de liberation et certains continuent jusqu’a ce jour.

C’est vrai que l’Etat Independent du Congo etait concu pour servir d’un marche commun aux puissances signataires a qui Leopold II avait tout promis pour obtenir la reconnaissance de sa paternite sur le nouvel Etat qu’il avait voulu posseder alors que les veritables faiseurs de l’EIC se trouvaient etre les Americains. La Conference de Berlin n’etait pas pour partager l’Afrique comme generalement vulgarise par certains historiens mais pour reconnaitre la naissance d’un nouvel Etat ami. Lire The Making of The Congo States in the USA, A forgotten Story, a New Project, de Kabasu Babu Katulondi (ISBN:1477531637), un ouvrage qui a meme surpris certains Americains!

Mao a dit que si l’ennemi est puissant, il faut l’observer pour detecter ses points faibles. Le moment venu, le terrasser. Les Francais disent que si l’ennemi est puissant, il faut eviter de l’affronter de face. Mettez-vous avec lui pour profiter de sa puissance. Meme si ceci peut friser la collaboration que nous decrions aujourd’hui a commencer par la France elle-meme vis-à-vis de Vichy, il y a connection entre ces deux adages.

Replacons-nous dans le contexte mondial. A la fin de la Deuxieme Guerre Mondiale, les Americains remettent a jour la Societe des Nations en creant l’ONU, Organisation des Nations Unies. Dans la Charte de cette nouvelle organization, il est fait mention non pas des colonies mais des Etats Non Autonomes afin d’eviter toute friction ou le rejet de cette charte par les pays possedant des colonies. En fait, c’est par la qu’en signant la Charte des Nations Unies, les colonialistes vont introduire le loup dans la bergerie. Lire les Forces Politiques de la Liberation du Congo par les Editions Universitaires de la Rue du Cherche-Midi a Paris.

C’est ainsi que des evolues seront utilizes pour demander l’independance. Mais le but ultime etait de deposseder les colonies de leurs maîtres qui avaient le monopole sur les matieres premieres de leurs colonies. En devenant independates, les anciennes colonies devenaient des partenaires de tous les autres pays. Astucieux!

Suite a cette meme Deuxieme Guerre du Monde, il va naitre un antangonisme reel entre le bloc dit communiste forme des pays du Pacte de Varsovie mene par la Russie et celui et celui de l’Atlantique Nord dit capitaliste mene par les USA. C’est la Guerre Froide qui emportera notre premier Premier Ministre Patrice Lumumba. A cette époque qui perdure jusqu’a la chutte du Mur de Berlin, cette guerre froide va se transformer par une guerre economique avec notamment  ses theories tel qu’il faut preserver la population de la terre en eliminant au moins un milliard d’individus a commencer par l’Afrique.

Ce n’est pas etonnant que la plupart des calamites fabriquees en labo d’armes bacteriologiques sont experimentees en Afrique. On fait d’une pierre deux coups. Pendant les experimentations, les peuples disparaissent tout bonnement. SIDA, EBOLA, FAMINE etc…

Nous savons tout cela et l’instinct de conservation doit nous dicter de rassembler toutes les idees possibles pour trouver des voies et moyens de resistances qui existent quand on sait aussi que seul Dieu accomplit des oeuvres parfaits.

Oui. Les oeuvres de l’homme ne peuvent etre parfaits. Sinon comment comprendre que ceux qui ont la main mise sur le monde font des erreurs malgre leurs prouesses scientifiques? Comment comprendre qu’ils fassent de fausses analyses? Combien de fusees se sont disloquees en vol après tous les tests OK qui avaient autorise leur mise en obite? Comment comprendre, lorsqu’on lit des ouvrages d’espionnage specializes trouver des erreurs qui ont amene des agents a la mort? C’est parce que l’homme se trompe toujours. C’est pourquoi meme dans ce qui semble un ocean a traverser en pirogue, il y a toujours une ouverture par ou passer, pour autant qu’on se complete en idees ou en discussions. Ce ne sont pas des astuces qui manquent lorsqu’on met les intelligences ensemble.

La volonte seule ne suffit pas.

Bonne fin de semaine.           ​

Kalombo Kabengu

2014-11-02 5:45 GMT-08:00 ‘Jean–Pierre Mbelu’ via kivu-avenir <kivu-avenir@googlegroups.com>:

Le Congo-Kinshasa va davantage être mis à feu et à sang !

« Une idée devient une force quand elle s’empare des masses » K. Marx

La soif de voir le Congo-Kinshasa devenir un pays ‘’normal’’ poussent plusieurs Congolais(es) à admirer ou envier ce qui se passe chez autrui. Souvent, sans une bonne analyse des enjeux politiques et stratégiques face auxquels leur pays est placé. Certains parmi eux choisissent même d’ignorer l’histoire et de ne pas se livrer à une analyse sérieuse de l’actualité d’un pays mis par la communauté occidentale sous la tutelle de l’ONU.

La résistance congolaise continue à faire mouche. Selon nos sources au pays et dans la communauté occidentale, les trois ‘’K’’ en sont conscients et s’apprêtent à passer à la vitesse supérieure.  Ils tiennent à mettre davantage le Congo-Kinshasa à feu et à sang. Cela avec le concours des ‘’acteurs pléniers’’ estimant que la terre ne saura pas d’ici-là supporter les milliards d’habitants qui sont en train de la peupler. Les démonstrations des assassinats et massacres de Beni sont l’expression du début de ce que plusieurs des villages, villes, cités et  provinces  congolais vont de plus en plus subir. La résistance opérant à partir du pays est ciblée.  Les agents des trois ‘’K’’  sont en train d’organiser un ‘’mercenariat’’ devant aboutir à   mettre le Congo-Kinshasa à genou avant qu’il ne demande à ses pyromanes de redevenir ses pompiers.

L’exemple burkinabé pourra-t-il servir de recours au Congo-Kinshasa ? Ce n’est pas très sûr. Pour cause. Le modèle congolais a précédé ‘’le burkinabé’’. Le 16 février 1992, les chrétiens étaient dans la rue. Plusieurs d’entre eux ont payé de leur vie avant que Mobutu, malade, ne soit disqualifié par ceux qui en avaient fait ‘’leur nègre de service’’  avant et après l’assassinat de Lumumba le 17 janvier 1961.   Il est curieux que ceux qui parlent de fin de la dictature de Blaise Compaoré  n’arrivent pas à dire à une  haute et audible voix qui en avait fait dictateur après qu’il ait trahi et assassiné son ami,  ‘’le tout grand Sankara’’. Plusieurs compatriotes congolais épris du modèle ‘’burkinabé’’  font comme s’ils ne savaient pas que plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest appartenant à la zone  CFA sont sous le giron français. Et que rien ne peut arriver  à l’un ou l’autre président ces pays sans le consentement implicite et explicite de  la France. L’instrumentalisation de la population par les partis politiques d’une opposition coachée par ‘’les partenaires extérieurs’’ ne signifie pas nécessairement que ‘’le printemps noir’’ a eu lieu au pays des ‘’hommes intègres’’. Non. Il est possible que les choses se clarifient d’un moment à l’autre. D’ailleurs, certains Burkinabé parlent déjà d’une révolution sans ambition fondée sur une escroquerie dénommée ‘’démocratie’’[1].  Les acteurs pléniers de cette mise en scène politique pourraient être connus. En politique africaine, ‘’l’essentiel est invisible pour les yeux’’.  En principe, un fait politique facilement médiatisé par ‘’les journalistes dominants’’ sur le continent africain devrait être pris avec des pincettes.

Croire facilement que le modèle ‘’burkinabé’’ pourrait être rééditée au Congo-Kinshasa pourrait relever de la naïveté. Cela pour certaines raisons évidentes. Les enjeux  stratégiques congolais sont colossaux. Le Congo-Kinshasa n’est pas gouverné par l’un des ‘’K’’. Non. ‘’Ye, aza mwan’ a bitinda’’. Il est, avec les deux autres ‘’K’’  sur les chantiers où ‘’les faiseurs des rois’’ ne veulent pas se manifester au grand jour par peur de leur opinion publique. Il est ‘’la petite main’’ de ceux qui, pendant la Guerre de Vietnam, soutenaient que  ‘’tuer était leur affaire’’. En effet,  ‘’pendant la Guerre de Vietnam, au dessus de l’entrée d’une base américaine on pouvait lire : « Killing is Our Business, and Business is Good. » (« Tuer c’est notre affaire, et les affaires marchent fort »). Et en effet, les affaires marchaient vraiment très fort au Vietnam (de même qu’au Cambodge, au Laos ou en Corée), où on comptait par millions le nombre de civils tués. »  Longtemps après tous ces pays, un documentaire de la BBC[2] est venu révéler, après plusieurs autres documents que l’objectif majeur de la guerre  commencée par les deux ‘’K’’ en Ouganda et au Rwanda était le Congo-Kinshasa. Depuis bientôt deux décennies, ‘’les affaires marchent fort’’ dans ce pays où les Etats profonds occidentaux menés par ‘’le surgeon US’’ tiennent à  contrôler et à faire main basse sur les matières premières stratégiques en offrant au FPR, par son implosion et sa balkanisation, la  possibilité d’avoir ‘’un Etat Fédéral’’ dans les Kivus.

Croire que les partis politiques coachés par les supplétifs de la CIA vont conduire nos populations à s’autodéterminer  relève des idées chimériques.

Gagner la lutte de la commune émancipation politique des Congolais(es) au niveau de l’identification des acteurs pléniers et de leur mode opératoire nous semble être un préalable indispensable à tout changement en profondeur au Congo-Kinshasa. Sans  ce préalable, ce pays aura toujours à sa tête un ‘’nègre de service’’ de ceux qui ont fait de tuer leur business. Ils sont adeptes du malthusianisme. Ils se moquent des droits de l’homme et de la démocratie. Pour eux, ce sont des ‘’objectifs vagues et irréels’’, des ‘’slogans idéalistes’’. Néanmoins, ce système de la mort n’est pas infaillible. Il a plusieurs failles que certains peuples souverains exploitent pour s’en éloigner et travailler à l’avènement d’un monde polycentré. Le dernier discours de Poutine  au club Valdaï[3] contient des idées pouvant  aider à le comprendre davantage pour mieux le combattre.  A notre humble avis, toute révolution menée sans une bonne maîtrise et un bon partage des pensées et des idéologies dominantes au cœur du système qui la porte ressemble à un feu de paille. La clairvoyance de Boniface Musavuli[4] sur cette question se passe de tout commentaire. Le Congo-Kinshasa, au niveau de ses véritables élites intellectuelles et politiques, a encore du boulot à abattre avant que les trois ‘’Ka’’ ne le re-enfoncent  dans  un grand bain de sang.

Mbelu Babanya Kabudi


[1] http://eburnienews.net/burkina-faso-une-revolution-sans-ambition-la-revolution-permanente-n005121014/

[2] http://www.vigile.net/La-BBC-confirme-la-macabre

[3] http://www.francoisasselineau.fr/2014/10/les-enseignements-du-tres-important.html

[4] http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/burkina-faso-rd-congo-le-congo-est-158826

Le Dimanche 2 novembre 2014 13h00, Kimpele Kwebe <kwebe@hotmail.com> a écrit :

Mon cher Silubwe,
Intervenant il y a 48 heures sur une radio congolaise émettant sur Internet, je  me suis entendu traiter de tous les noms d’oiseaux de Bandundu lorsque j’ai réfuté la thèse de la duplication du scénario du Burkina Faso sur la République démocratique du Congo. Je suis agréablement surpris de constater ne pas être le seul à penser ainsi. Vous comptez, effectivement, parmi les rares compatriotes congolais qui, passés les premiers moments d’exaltation, d’excitation et d’émotion, ont retrouvé leurs esprits pour écarter la possibilité de la réédition du scénario burkinabé au Congo.
Mon cher Colonel, il est évident que le Congo n’est pas le Burkina Faso. L’affirmer relève d’une évidence. De nombreuses  différences essentielles entre les deux pays sautent aux yeux mais, dans leur aveuglément, les Bantous congolais ne voient rien.
Tout d’abord, le Congo est en guerre. C’est même, selon les experts militaires américains,  la « Première Guerre mondiale africaine » puisque plus de 52 armées étrangères ont, soit déjà foulé le sol congolais, soit y campent encore au moment où je couche ces lignes à votre intention. Parmi ces troupes venues des quatre coins du monde figurent les 21.000 casques bleus de la Monusco. Faut-il rappeler aux Bantous congolais que l’ONU mène dans notre pays sa mission la plus longue et la plus coûteuse depuis sa création en 1946 ? Qu’est-ce à dire ? Comment interpréter le coût du séjour de la Monusco au Congo, soit un million 800.000 dollars par jour et une longévité exceptionnelle soit, plus de 12 ans ? Est-ce par hasard ? La guerre qui fait rage au Congo depuis septembre 1996 a déjà coûté la vie à plus de 8 millions de Bantous congolais. Face à un  bilan de pertes en vies humaines aussi désastreux,qu’est-ce qui est comparable au Burkina Faso?
A ce que je sache, le Burkina Faso lui, ne connaît pas actuellement de conflit armé.
D’autre part, le Congo vit sous un régime d’occupation militaire. Plus de 9 généraux, 22 colonels et lieutenants colonels, 77 majors, 334 capitaines rwandais, tous exclusivement des Tutsis, ont été brassés au sein des FARDC depuis 2002, au lendemain du funeste dialogue congolais de Sun Cityn  avec la complicité active de la Monusco.
Le Burkina Faso n’est pas occupé militairement.
Notre pays est, en outre, assujetti à une domination politique et à une servitude ethnique orchestrés par les Tutsis. Du sommet de l’Etat jusqu’à de nombreux chefs coutumiers au Nord et au Sud Kivu, le Congo et les Bantous congolais sont asservis par les Tutsis. Le chef de l’Etat lui-même en la personne de  Joseph Kabila, alias Hippolyte Kanambe est Tutsi. Le directeur général de la police, c’est-à-dire le n°1 du maintien de l’ordre intérieur et des renseignements en la personne de Charles Bisengimana est Tutsi. Quant au patron de la sûreté intérieur, c’est également un Tutsi puisqu’il ne s’agit de personne d’autre que de Bizima Karaha.
Il en va de même de l’administrateur délégué de l’OFIDA, ainsi que du directeur du port de Matadi, seul débouché maritime du Congo. Même le président du Sénat en la personne de Léon Lobitsch, alias Kengo wa Dondo est Tutsi. Au parlement, plus de 50 députés sont également des Tutsis rwandais.
Le Burkina Faso ne connaît rien de tel dans ses institutions politiques puisque, pour ne citer que lui,  Blaise Compaoré n’est pas un étranger.
Le Congo est aussi un enjeu planétaire. Depuis sa naissance le 26 février 1885 à Berlin sous le nom d’État indépendant du Congo, en sigle EIC, notre pays a toujours existé, à notre insu, comme une affaire planétaire. Les Congolais ne le savent peut-être pas mais, autour  du berceau de l’EIC, il y a 129 ans,  se tenaient  14 parrains, 14 puissances métropolitaines européennes. Il n’est pas étonnant qu’aujourd’hui, ces mêmes pays aient envoyé 52 armées étrangères au Congo. Notre pays a toujours fonctionné comme un enjeu mondial à cause, notamment,  de ses richesses minières. Depuis les 1.250 tonnes d’uranium ayant servi à la mise au point des trois premières bombes atomiques américaines, permettant ainsi, pour le meilleur ou le pire,  à l’humanité terrestre d’entrer dans l’ère nucléaire ; jusqu’aux 75% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour les industries électroniques et  contenues dans le sous-sol congolais, notre pays a  toujours joué un rôle majeur dans l’histoire du monde tout au long du 20e siècle et ce début du 21e.
Face au Congo, quelles contributions le Burkina Faso a-t-il apportées dans l’économie, les échanges commerciaux, le développement ou le bien-être de l’humanité ? Absolument rien.
Mais ce  n’est pas tout.
La révolution en cours au Burkina Faso est nature politique. La crise congolaise est d’essence ethnique puisque c’est une guerre opposant les Bantous congolais aux Tutsis. Pour mettre un terme à la situation qui prévaut dans notre pays depuis septembre 1996, c’est une guerre de libération qu’il faut. A ce sujet, je partage entièrement votre point de vue, même si je ne pas militaire comme vous.
Permettez-moi, néanmoins, de prendre l’histoire à témoin. Lors de l’occupation de la France par l’Allemagne au début de la Deuxième Guerre mondiale (1940-45), il a fallu une énorme opération militaire dénommée Over lord, à savoir le débarquement des troupes américains, anglaises, canadiennes et australiennes sur les plages de la Normandie  le 6 juin 1944 pour chasser les troupes hitlériennes, mettre fin à l’occupation allemande de la France et y restaurer la paix.  Ce n’est qu’après l’expulsion, manu militari, des Allemands du territoire français que des élections purent enfin être organisées. Pourquoi en irait-il autrement pour le Congo ? Pourquoi préconise-t-on pour notre pays une solution politique à travers les élections pour en finir avec une occupation militaire de type ethnique ?  Du reste, au lendemain de chaque scrutin, qu’il s’agisse de celui de 2006 ou du 28 novembre 2011, la situation n’a fait qu’empirer et se dégrader. C’est bien la preuve que la tragédie congolais ne relève pas de nature politique. Toute solution politique est donc vaine, inefficace et non opérationnelle.
Les brassages des Tutsis effectués au sein des FARDC, du parlement, du gouvernement, des services de l’ordre, dans les entreprises d’Etat, dans l’administration territoriale et dans la diplomatie ont abouti à jeter des poignées de sable dans la marmite de riz congolais. Désormais, le repas est devenu impropre à la consommation. Il ne le deviendra que si on procède d’abord au tri, à la séparation des grains de sable et des graines de riz.
Prenez bien soin de vous,
Avec mes plus sincères sentiments patriotiques


Date: Sat, 1 Nov 2014 13:34:14 -0700
From: kivu-avenir@googlegroups.com
Subject: [Kivu-Avenir] LA RDC N’EST PAS LE BURKINA, LA RDC A BESOIN D’UNE GUERRE DE LIBÉRATION
To: kivu-avenir@googlegroups.com; apareco@yahoogroupes.fr

LA RDC N’EST PAS LE BURKINA, LA RDC A BESOIN D’UNE GUERRE DE LIBÉRATION

Nous refusons d’être manipulés par un petit soulèvement populaire où les militaires Rwandais vont désigner un autre de leurs.
L’occupation militaire d’un pays ne peut être réglée par un soulèvement populaire comme au Burkina, car l’ennemi ne peut quitter la Rdc que par les armes. 

Et les armes sont ici à Kinshasa,  les militaires congolais sont là,  Kabila a acheté plein d’armes, il n’y a pas d’autres besoins que la rage de vaincre pour libérer notre pays de la souffrance de l’occupation Rwandaise depuis 2002.

Car, « Qui vis pacem,  para bellum » = si tu veux la paix,  prépare la guerre.

Si on veut la paix durable en Rdc,  il faut que ce soit la paix des congolais et non la pax tutsi Rwandaise de Joseph Kabila.
On veut la guerre, la guerre ou rien. La liberté ou la mort. Colonel Moke SILUBWE

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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