M23 ou ex-rébellion…

L’erreur

A part le fait que nous ne pouvons pas réduire la rébellion au Congo au seul M23 ; ce mouvement politico-militaire est-il déjà « l’ex-rébellion »  comme l’affirme Bona ici http://oeildafrique.com/rdc-arrestations-civils-accuses-davoir-collabore-m23/ ?  Nous ne le pensons pas.  Nous congolais sommes tous simplement floués, encore une fois.  A Kampala, en effet, personne ne représentera et personne ne nous y représente valablement jusqu’ici.

Nos avertissements

Comme toujours, nous avertissons, tous nos compatriotes, du pouvoir et de l’opposition : si rien n’est fait d’ici 2016, l’imposture, la dictature et la colonisation se renforceront au Congo, à coup sûr.  Pourquoi ?

Les congolais ne sont pas valablement représentés à Kampala.  Il ne l’y seront pas d’ailleurs un seul instant.  Parce que, tant que la question de la légitimité du pouvoir de Kinshasa et ses soutiens ne sera pas résolue, il n’est pas possible que le gouvernement et le parlement qui lui sont rattaché sachent défendre les congolais correctement…

L’opposition congolaise, dont une partie a cru à la signature des accords de Kampala, va elle aussi déchanter.  Nous l’avions pourtant dit : rien de bon ne peut sortir des rencontres de Kampala ; de sorte que nous congolais doivons plutôt chercher la solution ailleurs ailleurs…  D’où nous viendra le secours ?

Notre proposition

Avec des amis,  nous avons initié un parti qui soit un lieu de travail démocratique pour la préparation des élections de 2016 : Kongo ya Sika (https://projet2014.com/parti-politique/).  Nous anticipons sur ce qui risque d’arriver : l’adhésion des congolais à l’idée d’exercer leur droit au vote en 2016 ; comme si le vote était une valeur en soit, comme si le tripatouillage n’y serait pas, encore une fois présent, comme si l’imposture, la dictature et la colonisation pouvaient organiser des élections dignes de ce nom.  Dans Congo ya Sika, nous avons la conviction qu’une bonne préparation permettra à coup sûr la disqualification de l’imposture d’abord ; de la dictature ensuite ; et à la fin, la colonisation.

L’avenir proche

Pour l’essentiel, le choix de notre futur demeure entre nos mains, nous congolais !