Nos minerais…


Chers compatriotes, nous avons pris notre temps pour rassembler des faits qui tous concordent : les ennemis du Congo ne veulent pas reconnaître aux congolais le droit de jouir de leurs richesses.  Que pourrions-nous faire ?

Nous pourrions les laisser nous piller, nous appauvrir jusqu’au jour ou repus, ils s’arrêteront.  Et si nous sommes encore vivants, nous glanerons les restes…  C’est l’attitude de tous ceux qui nous répondent : “tokokoka makambo yango ya solo soki mundele alingi te ?”.  Dieu sait qu’ils sont la majorité, contrairement à ce que d’aucuns pensent ou croient.  La conséquence en est ce que nous vivons aujourd’hui, 1er mars 2013 : le pays s’enlise…

Quelques congolais, même sans vision, proposent que nous sortions de nos peurs et torpeurs pour nous battre contre ceux qui croient que nous serions les déchets de l’humanité.  Comme nous, ils invitent, comme prêchant dans le désert, à un travail autour d’une table.  Personne ne se présente au rendez-vous.  Les jours passent.  L’Uganda peut désormais fondre chez lui notre or, pour le revendre, après l’avoir acheter à nos commerçants de l’Est qui ont choisi la voie de la trahison, après avoir essayé en vain contourner les obstacles que tour à tour, Mobutu, Kabila et Kanambe ont dressé sur leur chemin, en utilisant des complices congolais, ugandais, rwandais, kenyans, tanzaniens, zambien, angolais et autres.  Pendant ce temps, qu’a fait le Projet 2014 ?

Depuis 1999, nous nous sommes mis à l’étude de cette trahison toute singulière.  Nous en déduisons qu’il est grand temps d’agir maintenant.  Le moment commence à être favorable.  Les combattants et résistants de Bruxelles, tout comme d’ailleurs ceux de Londres, Paris, Québec, Atlanta, ont persuadé beaucoup à l’injection de l’intelligence dans le combat ou dans la lutte.  Il faut souhaiter qu’ils n’en restent pas à un vœu.  La seule manière de le savoir étant d’observer avec perspicacité les fruits de l’arbre qui eux ne tromperont pas.  Les différentes sociétés européennes que nous avons contactées par écrit ont prouvé leur volonté de mettre les congolais d’origine à l’écart de leurs pillages au Congo.  Deux attitudes sont possibles : les laisser faire, parce qu’ils sont plus forts ou croire que nous sommes plus forts et les affronter dans un corps à corps d’hommes faits, propres à toute bonne œuvre.

Notre projet Mines, dans le cadre de l’EAE ASBL, vise une chose : remettre aux africains l’exploitation de leurs minerais.  Exploitation dont nous ils n’ont plus le contrôle depuis l’occupation de notre continent par les européens, jusque ce jour.  La question est de savoir comment cela pourrait se faire ?  Plusieurs n’ont-ils pas essayé pour glorieusement échouer, mourir comme des chiens ?  Ne sommes-nous pas financièrement minables devant ces multinationales aux bras de fer et tentaculaires ?  Pourrions-nous oser braver la mafia et les pays occidentaux autrement plus nantis que nous : financièrement, technologiquement, politiquement et culturellement ?

Oui, plusieurs ont essayé avec la dictature et la trahison ; sous le contrôle de nos ennemis.  Ils ne pouvaient de ce fait que finir par là où nous les avons vus aller !  Oui, nous sommes financièrement minables parce que nous croyons à ce que nos ennemis nous disent être.  Nous laissons à ces hommes et nations de monter pour nous nos projets de développement, alors que nous pourrions parfaitement les gérer avec nos têtes et nos mains.  Avec nos moyens financiers, considérés comme de bord, et avec nos ressources naturelles non négligeables, nous préférons plus les fêtes et les deuils qui en découlent.  Oui nous sommes sous-développés parce que nous attendons que d’autres s’occupent de nous éduquer, de nous former et de nous instruire.  Et quand ils le font, nous nous plaignons de ce qu’ils ne le fassent pas à notre goût.  Comme si nos sourires légendaires et la négation de notre identité devaient changer leurs lâchetés en compassion.  Oui, nous sommes des nains devant une mafia dont nous ne connaissons ni la source ni fin, mais dont nous apprenons depuis notre tendre enfance qu’elle serait invincible.  Oui, nous mourons tous, tant que nous continuerons à croire que les forces démoniaques que déploieraient les illuminati contre nous soient sans parade, même avec nos prières multipliées d’années en années, sans succès !  Oui, nous mourons avec notre Simon Kimbangu inopérant et tous ces hommes faux et véreux que nous commettons volontairement à la gestion de la chose publique.

Pendant ce temps, le Projet 2014 invite les congolais qui croient que tout cela soit erreur et fuite de responsabilité, de se mettre dans une démarche en contrecourant.  L’Uganda a installé des usines de traitement de nos produits agricoles et de nos produits miniers sous nos regards, pendant notre sommeil qui dure.  Et si vous êtes congolais et lisez cette ligne, ce que vous pouvez décider qu’il en soit autrement.  Nous savons acheter nos fonderies à nous congolais.  Nous savons installer nos usines de transformation des produits agricoles.  Si nous pensons que Joseph Hyppolite Kanambe soit à même de s’y opposé, c’est parce que personne ne l’a jamais osé et que tous, par nos élections de tribalisme et divisions linguistiques l’avons entouré de députés incompétents, fainéants, traîtres.

2013 peut, si nous le désirons, se terminer par la fermeture des usines de nos ennemis, au profit des nôtres.  Qui veut s’y investir ?  Tant que c’est sera un problème national, c’est la participation de tous les congolais en veil qui déterminera le résultat.

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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