Chers frères,
Nos compatriotes formulent, ici-bas, des vœux pieux qui ne changeront rien à la situation de notre pays et ne délivreront pas l’honorable d’Eugène Diomi de la gueule du Lion.
Devant un gouvernement, un parlement, une armée, une police et une administration territoriale, tous voués à la cause de l’imposture, le peuple congolais doit prendre sa responsabilité en main et disqualifier les traîtres qui continuent à faire le lit de l’imposture, de la colonisation et de la médiocrité au Congo. Ces traîtres, ce sont nous-mêmes qui les avons élus ou tolérés depuis 1960, jusqu’à ce jour, par notre tribalisme, régionalisme, injustice caractérisés, les préférant à des patriotes que nous ne comprenons toujours qu’en retard. De ce fait, Dieu restera très probablement sourd à nos cris jusqu’ici hypocrites, à moins que, dans sa magnanimité, il ne se décide de voler au secours d’un reste, d’un résidu, qui lui reste fidèle ; parce que sa parole dit : « Il résiste à ceux qui ont les cous roides ».
La lutte armée non plus, que plusieurs de nos compatriotes, opposés au régime de Kanambe, ne prônent que des lèvres, n’est pas la solution à nos maux, contrairement à ce que certains croient, faute de vouloir se souvenir de notre passé chargé pourtant d’exemple instructif ! Kanambe parti, de suite d’une rébellion, nous nous retrouverons à la case de départ. Nos bourreaux d’aujourd’hui passeront à l’opposition, comme d’accoutumé ; et, ils provoqueront d’autres rébellions… La désobéissance civique que plusieurs récusent, en revanche, est la solution efficace au mal congolais. Nos seulement il traite le problème la maladie dont souffre nos cœurs et nos esprits, mais, qui plus est, il traite efficacement notre manque de civisme et d’humanisme présents.
La solution la meilleure demeure donc la disqualification démocratique de tous ceux que nous avons commis nous-mêmes à la gestion du patrimoine national, ainsi que nous ne cessons de le souligner dans le cadre de notre participation soli. Le souverain primaire se doit de rappeler les parlementaires alimentaires pour les remplacer par des hommes faits, né de nouveau, incorruptibles, droits ! Ne pas vouloir s’engager dans une telle démarche démontre, chez beaucoup d’entre nous encore :
1. de notre attachement à la médiocrité politique ;
2. de notre peur de la créature et non du Créateur ;
3. d’une indifférence, d’un dédain, voir d’un mépris de les vies de nos compatriotes.
Dans une telle condition, comment et pourquoi Dieu nous viendrait-il au secours ?
Faut-il jeter l’éponge pour cette raison ?
Comment nous amender et avoir la victoire ?
Qui est prêt à se lever et pour démocratiquement disqualifier, avec le concours de nos autres compatriotes patriotes, l’impostueur ?
—–Message d’origine—–
De : africa-t@googlegroups.com [mailto:africa-t@googlegroups.com] De la part de Jean Kadima-Schipa
Envoyé : vendredi 24 août 2012 0:10
À : africa-t; congo-kin-alternative@yahoogroups.com; kasaiwetu-list@yahoogroups.com; congocitizen@yahoogroups.ca; cccmontreal@yahoo.fr; front_compatriot@yahoo.fr; banacongo@yahoogroupes.fr; paxnow@yahoogroups.com; congokdp@gmail.com; Kivu Avenir
Objet : Re: –Diomi menacé par une hernie aigüe-Le Phare du 24 aout 2012
La maladie de Diomi serait un empoisonnement.
JSK
2012/8/23 Jean Kadima-Schipa <jzpalmares@gmail.com:
Rubrique : Actualité
Diomi menacé par une hernie aigüe
Le Collectif des Organisations non gouvernementales de défense des
droits de l’homme est vivement préoccupé par la disparition d’Eugène
Diomi Ndongala, président national de la Démocratie Chrétienne (D.C.)
et la façon dont le gouvernement avec légèreté cette disparition. Il
rappelle qu’Eugène Diomi Ndongala est député élu de Kinshasa et
porte- parole de la plate-forme « Majorité présidentielle populaire ».
Celle-ci soutien Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de
l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (U.D.P.S.). Ces
précisions sont contenues dans un communiqué qui a fait l’objet d’un
point de presse, le jeudi 23 août 2012, au siège de l’ong « Ligue des
électeurs » (L.E.), dans la commune de Kinshasa. Plusieurs
responsables d’organisations non gouvernementales des droits de
l’homme, membres de ce Collectif, étaient présents et montraient leur
détermination à combattre ce qu’ils considèrent comme étant une «
instrumentalisation de la justice en RDC au profit des tenants du
pouvoir en place ». Parmi eux il convient de citer Me Marie-André
Muila Kayembe de Toges Noires, Dieudonné Kabasonga de OSD, Me Jacobs
de l’OCDH, Me Sylvain Lumu de la L.E. , Me Bondo, de Avocat sans
frontières et avocat-conseil d’Eugène Diomi Ndongala , sans oublier
les responsables de ANMDH, CDHM, CODHO, ACAJ, ASADHO etc.
Lisant le communiqué pour le compte du Collectif, Me Jacobs Baluishi
de l’OCDH a rappelé que le 26 juin, aux environs de 22 h 00, un
groupe de policiers sous le commandement du Colonel Kaniama,
commandant de la Police national, district de la Lukunga, ville de
Kinshasa, est descendu à la permanence de la « Démocratie chrétienne
», sise 7 b, avenue Colonel Ebeya, à la Gombe.. Il a investi les
lieux et mis aux arrêts Nsoni Zau et Ntinu Kololo, respectivement
élément de la Police nationale commis à la garde de Diomi Ndongala et
maçon travaillant sur le chantier de ce dernier, qui ont été embarqués
autour de 23h00 pour le commissariat de la police/district de Lukunga
communément appelé Camp Lufungula. Des policiers étaient laissés en
faction autour des lieux. Par ailleurs, le communiqué signale que le
lendemain, soit le 27 juin 2012, Diomi Ndongala quittera sa maison aux
environs de 12h00 pour la Cathédrale Notre Dame du Congo où devait se
tenir la manifestation de la signature solennelle de la Charte de la
«Majorité Présidentielle Populaire» qui soutient E. Tshisekedi. Et il
sera enlevé en cours de route et amené vers une destination inconnue.
Les services de sécurités mis en cause
Le communiqué note que, contre toute entente, une grande campagne
médiatique sera orchestrée faisant état des accusations de viol sur
deux mineurs à charge de Diomi Ndongala et lui-même annoncé en fuite.
Il note aussi que les informations qui se recoupent, provenant des
sources concordantes renseignent que Diomi Ndongala, se trouverait
depuis son enlèvement, soit près de 60 jours, entre les mains des
forces de sécurité, notamment l’Agence nationale des Renseignement s
(ANR), Garde Républicaine (GR), Comité de Sécurité de l’Etat,
ex-Conseil National de Sécurité (CNS), sans aucun contact avec les
membres de sa famille, ni avec ses conseil, malgré son état de santé
préoccupant. Son hernie nécessitae une opération chirurgicale urgente.
Le Collectif se dit d’autant plus inquiet qu’il se rappelle la
disparition du Dr Soso du Mouvement de Libération du Congo (MLC), en
2007 et du montage grossier ayant entouré le double assassinat de F.
Chebeya et F. Bazana, défenseurs des droits humains en 2010, dans les
locaux de la Police nationale congolaise. En outre les différentes
plaintes déposées en dates du 26 juin et 16 août 2012 auprès de
l’Auditeur général des FARDC et du Procureur général de la République
demeurent sans suite
Tenant compte de tout ceci, le Collectif exige du gouvernement la
libération immédiate et sans conditions d’Eugène Diomi Ndongala et de
ses proches Nsoni Nzau et Ntinu Kololo et en cas de griefs sérieux
contre eux, les déférer devant leur juge naturel désigné par la loi
pour être jugé. Enfin, ils veulent que cessent le harcèlement et
l’intolérance politique contre les opposants et l’instrumentalisation
de la justice et des services de l’Etat à des fins politiciennes.
RSK
