Les défis, notre proposition, le Projet 2014


De : africa-t@googlegroups.com [mailto:africa-t@googlegroups.com] De la part de Arthur Kalombo
Envoyé : samedi 28 juillet 2012 21:13
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Objet : Re: [lecridesopprimes] Le PPRD projette la chute de J. kabila

Un très beau dessin de ceux qui se prennent pour Dieu le Père du Congo. Décider, après une cinquantaine d’années d’indépendance, pour le peuple congolais considère comme ignare jusqu’a ce jour même quand les médecins spécialistes soignent les Belges en Belgique, France, Angleterre et enseignent dans les universités de ces pays, c’est vraiment insultant.

Un de nos problèmes est aussi la démission de nos diplômés.

Lumumba, Mobutu, Kabila et Kanambe et bien d’autres ont pris le pouvoir parce que les diplômés ceux qui étaient censés prendre les places qu’ils ont occupés ne voulaient pas le faire, oubliant que nos parents nous envoyés à l’école avec l’espoir que nous prenions la gestion de la nation, une grande entreprise héritée de l’indépendance, dont eux, nos parents, ne connaissent pas tout les rouages !

Mais politiquement parlant on peut comprendre.

Nous pouvons comprendre la peur de certains, face aux menaces des brutes qui ont vite fait que de surgir de toutes parts pour s’accaparer du pouvoir. Nous pouvons même comprendre le manque d’expérience d’autres qui n’osent pas aller à l’aventure, surtout que les colonisateurs intérieurs et extérieurs ont de la taille.

Ce que nous ne pouvons pas en revanche comprendre, c’est la peur de se préparer à un assaut ; le refus de se mettre à l’école de la géopolitique ; le recul devant les défis technologiques qui nous obligent à maîtriser le savoir, le savoir faire et le savoir être, pour être à même de prendre avec succès la gestion de notre jeune Etat.

1. Minaku qu’on voit en jupon au Parlement s’enfermer dans un cabinet pour chuchoter a propos de la guerre de l’est du Congo devenir un Président du Congo c’est l’aubaine pour les néo-colonialistes.

Dans le cadre de notre participation au Projet 2014, nous pensons que ce n’est pas avec des injures comme celui-ci que nous pouvons espérer bâtir la RDC. Le défit à relever est là : qui est capable de prendre la place de Minaku et gérer autrement le parlement congolais ? Pourquoi cette personne ne se présente-elle pas ? Si elle existe, pourquoi ne faisons-nous rien pour la promouvoir et la conduire à ce poste ? Ce sont là les questions que nous considérons comme essentielles de traiter pour apporter un changement positif dans le cours de notre histoire.

2. Moise Katumbi, encore un Katangais comme Président après un autre Katangais, Joseph Kabila, c’est exagérer car le pays n’est pas que le Katanga. Puisque les Katangais ont convaincu tout le monde que Kabila était Katangais, s’il faut une alternance, ce ne devrait plus être un autre Katangais, c’est honnête de le dire.

Il est vrai que certains Katangais continuent à se convaincre que Kanambe soit congolais et à propager leur conviction : ceci n’est pas encore gênant, irritant, si l’on tient compte de notre culture congolaise qui est qu’un enfant adoptif est un enfant comme les autres. Lorsque part contre, certains congolais, Katangais ou pas, s’évertuent à soutenir que Kanambe ne trahit pas, alors que tout indique que ce dernier n’a pour souci le seul « sehemu ya Raïs » et l’évitement de la prison, au Congo ou à la CPI ; dans le seul but d’avoir leur place dans la société que l’imposture construit en RDC, c’est là que le bas blesse très fort.

Ces compatriotes cupides, traîtres ne sont pas que kantangais ; nous en trouvons partout : chez les simples comme chez les plus instruits. Notre devoir est de démocratiquement trouver ce que nous voulons faire d’eux. Dans le cadre de notre participation au Projet 2014, notre proposition est claire : le devoir de disqualifier ces hommes, démocratiquement, est nôtre, nous qui, par erreur, les avons commis à la gestion de la chose publique, ces bandits de grands chemins ; pour les remplacer par des congolais visionnaires, bien motivés et compétents, préalablement identifiés, sur base de critères objectifs à définir, démocratiquement, dans le respect de nos désidératas, en conformité avec notre vision du futur Congo qui reste encore à bâtir.

Nos partis politiques ne font pas le travail d’animation de nos populations autour de projets de sociétés précis. L’UDPS, qui prône le progrès social, dans un état de droit, ne nous démontre pas encore sa capacité de profiter du privilège qu’il a aujourd’hui d’avoir large audience auprès des congolais. Les autres partis, comme nous le savons et le voyons tous, n’ont pas une proposition claire quant à ce qu’ils proposeraient aux congolais de faire de notre Etat.

Le Projet 2014, depuis décembre 1999, propose une voie claire et nette : transformer, en 5 phases de 10 ans chacune, notre république actuelle en une union d’états indépendants, états construits, patiemment sur la base des affinités culturelles de nos peuples ; parce que la république, par essence, contient le germe de la dictature qui profite à nos ennemis : les colonisateurs intérieurs et extérieurs et aux traîtres qui sont eux aussi, comme les premiers, des nôtres !

3. Si les Russes et les Chinois ne veulent pas de Tshisekedi c’est justement parce qu’ils ne veulent pas rater la coche eux qui avaient été interdits de la manne pendant la guerre froide. Ils veulent se rattraper et ne voudraient pas qu’un nationaliste de la trempe de Tshisekedi soit le Chef de l’Etat au Congo Autrement dit, le pillage du Congo doit continuer mais cette fois-ci, avec leur concours.

Il est triste que nous congolais nous attardions toujours à parler des colonisateurs présumés ou avérés, comme de ceux qui pourraient un jour nous sortir de la colonisation et de leurs dominations sous lesquelles nous ployons.

Parmi nous, nombreux sont pourtant ceux qui savent comment les capitalistes comme les socialistes de l’époque de la guerre froide ont profité et continuent à profiter de nous. Occulter ces vérités peine tout celui qui a en souci de nous voir apprendre à dire la vérité pour pouvoir un jour espérer sortir de nos déboires. Dépassés par les évènements, beaucoup de nos compatriotes ont pris l’habitude de verser de manière irresponsable dans le mensonge, qui ne sert que les causes de nos ennemis.

La sortie du long tunnel dans lequel le MNC nous a embarqués en 1960, passe par le divorce d’avec l’attachement au mensonge politique qui est une grande perte. Notre jeunesse apprend une fausse histoire du Congo, de nos propres bouches, nous, parents, qui sommes sensés leur transmettre la connaissance et la sagesse de nos aïeux.

Dans le cadre de notre analyse du mal congolais, au sein de notre démarche qu’est le Projet 2014, est qu’il faut encore près d’une génération avant que nous ne nous rendions compte de notre mauvais investissement, dont en attendant, les dividendes seront encore et toujours, des luttes et querelles intestines, au regard de notre diversité culturelle jusqu’ici mal gérée.

A l’est de la RDC, la majorité pense que cette disparité peut-être mieux gérée si nous restituons aux différents peuples leur droit à l’autodétermination, perdu depuis la colonisation et qui n’a pas été restitué en 1960, par ces marxistes-léninistes, qui comme ceux d’aujourd’hui encore, nous veulent avaler l’idée qu’une paix au Congo, en obligeant les peuples à vivant autre chose que leurs cultures respectives.

4. Mais ce tableau lugubre manque un élément très important que ces bâtisseurs du Plan Phoenix, en hommes très intelligents, n’ont pas pris en compte. Celui des intellectuels congolais sans voix qui travaillent et qui ont élaboré des plans plus intelligents que les leurs. Combien des plans belges ont réussi en Belgique et au Congo? C’est la Belgique qui est le pays qui a le plus de problèmes politiques en Europe, que l’on sache. Même les anciens pays du Pacte de Varsovie, n’ont pas le même niveau de problèmes que la Belgique. Le dernier gouvernement belge en date a été tire de la cuisse de Jupiter après des lustres! 

« Les bâtisseurs du Plan Phoenix » ne peuvent pas être dits intelligents s’ils oublient que des intellectuels congolais sans voix travaillent à élaboré des plans plus intelligents que les leurs ! A moins que nous ne soyons nous les naïfs qui nous imaginons que l’occident ignorerait nos capacités.

Les belges ont-ils été surpris par les revendications des congolais en 1960 ?

La manière dont a été organisée la sortie du Congo des citoyens belges semble soutenir la thèse que les belges prévoyait de rester encore colonisateurs pendant un temps. Leurs amis du PNP offraient un certain gage de continuité limité du colonialisme. Ces derniers en effet, préféraient l’indépendance pour un peu plus tard, voire même pour plus tard, vers 2050 même !

Seront-ils surpris par la montée prochaine du Congo sur le plan international ?

Rien ne permet de le dire.

La Belgique vit à l’intérieur, tristement, mais sûrement, la déliquescence de sa gente. Les jeunes ne suivent pas et montre peu d’intérêt à la question de l’hégémonie politique et économique. La culture du sociale ne s’intéresse pas à ces choses et le contexte européen permet de « se passer » d’une telle politique. Rechercher l’hégémonie, qu’elle soit économique ou politique, est devenue une incorrection politique, dans la mentalité de plusieurs européens.

Quelques nostalgiques de la colonisation en Belgique se battent, mais en vain. Ils vivent dans l’illusion de ce noko niais de tout temps, oubliant que des congolais existent qui voient plus loin que leurs nez, quand bien-même, les conditions maintenues pas l’Occident en RDC laissent penser à un pays qui ne s’en sortira pas de sous peu. La réalité est autre. Le monde est devenu un petit village. Les nilotiques en Afrique sont très actifs et préparent des plans d’indépendance en visionnaires. Mus par leurs la conviction de leur ascendance sur toutes les autres races, ces hommes créeront la surprise, tôt ou tard. Beaucoup d’arabes, se refusant de croire qu’ils soient les maudits de la Bible ou s’appuyant sur le privilège désormais partagé par les nations, selon les mêmes Ecritures, se battent, violemment contre le même ennemi que celui pointé le congolais combattant et résistant : l’Occident, dont la Belgique est un membre en vue.

La Belgique est-elle le pays européen qui connaisse le plus de problèmes politique en Europe ?

Kalombo a certainement raison de le souligner, de notre point de vue. Sur le plan interne, entretenir la monarchie au 21ème siècle agace plusieurs belges, quand bien-même, ceux-ci s’expriment peu sur la question. La multi-culturalité, mal gérée ici aussi, comme en RDC, pose les mêmes problèmes de cohabitation pacifique. Ici, on ne se tire pas dessus tous les quatre matins ; mais les problèmes vont croissant, d’autant plus que les « minorités », reniées ou pas, commencent aussi à rentrer dans la musique. D’ici une génération, notre jeunesse héritera d’un problème suffisamment complexe que les compromis à la belge arrive encore à résoudre, tant que la génération des années 60 est encore là.

5. Le fait de contourner le panneau Kengo est une reconnaissance que la carte ne pourrait pas réussir à cause de ses origines rwandaises qui ne sont plus à démontrer. La, on ferme la carrière politique congolaise pour Kengo qui ira se faire élire au Rwanda en remplacement de Kagame, peut-être.

Il est vrai que Kengo n’est pas chéri au Congo désormais. La situation confuse autour des métis congolais explique cela. Il est faux d’en déduire que ce soit aujourd’hui que les congolais apprennent que sa mère soit d’origine congolaise. Plus fondamentalement, ce ne sont pas les origines étrangères de son père et de sa mère qui lui enlève sa nationalité congolaise, acquise bien avant le phénomène Kanambe !

Ne sombrons pas dans un racisme contreproductif. Ce dont le Congo a besoin c’est des citoyens qui s’acquittent de leurs devoirs de citoyens, Kengo compris. La confusion totale dans les interprétation de la loi congolaise, que nous avons par ailleurs confié aux étrangers d’écrire, n’est pas étonnante. A défaut de savoir nous impliquer pleinement dans la gestion de notre pays, nous nous retrouvons dépouiller de notre nationalité, laissant la place à des bandits de toutes sortes pour diriger notre pays.

Ce qu’il faut, c’est nous amender. Reconnaître que nos démissions aient profité aux métis qui ne sont pas en même de défendre correctement les intérêts délicats de la nation. Kanambe, un enfant adoptif, qui a des problèmes avec ses frères adoptifs, n’est pas la personne que nous dussions choisir pour remplacer Kabila, au mépris de la constitution. Ceux qui l’on désigné remplaçant de Kabila sont des responsables majeurs de ce que nous vivons aujourd’hui. Non seulement eux, mais nous tous qui ne faisons rien pour rétablir le droit dans notre pays, préférant nous investir dans des actions dont nous savons que les résultats seront d’autres déboires supplémentaires ; plutôt que d’organiser la guerre contre les colonisateurs, les imposteurs et les traîtres que nous avons nous-mêmes commis à la gestion de la RDC. Il nous revient de tout faire pour corriger cette faute grossière qui est avant tout nôtre, nous congolais.

Le Projet 2014 propose une approche courageuse, patiente, mais propre, adulte.

1. Débouter les bandits que nous avons commis à la gestion de la chose publique pour les remplacer par des vrais leaders préalablement identifiés et promus par nous

2. Engager notre Etat dans la voie d’une gestion par projets.

6. Le mythe Tshisekedi est un faux argument dans la mesure où il a déjà galvanise les esprits des Congolais et a créé des petits qui pullulent aux quatre coins du monde, de vrais nationalistes, même s’ils ne sont pas encore aux affaires. Il faudra compter avec eux.

Il est facile de prétendre qu’il y ait déjà des successeurs à ETM. Le temps nous a déjà permis de voir que toutes ses promesses sont démagogiques. Et quand bien même ETM auraient des successeurs, ce ne serait encore que ses successeurs au sein de son parti, l’UDPS ; et l’UDPS n’est pas le Congo.

Le plus important aujourd’hui, en termes de bilan, est de rapidement d’abord commencer par remplir le tableau suivant dans nos têtes.

Tableau 1 : Qui sont nos vrais leaders en 2012 ?

Province

Les personnalités

Les loyaux services rendus à la nation

Leurs visions pour la RDC

Bandundu

     

Bas-Congo

     

Equateur

     

Katanga

     

Kasaï Occidental

     

Kasaï Oriental

     

Kinshasa (Capitale)

     

Maniema

     

Nord-Kivu

     

Orientale

     

Sud-Kivu

     
       

Eviter de remplir ce tableau, ne serait-ce que dans nos esprit, dans son parti, province, district, territoire ou chefferie, c’est participer à la culture de la médiocrité que Matata et Minaku voudraient perpétuer dans notre pays, à l’instar de leurs prédécesseurs ; pour demeurer en bon terme avec celui qui les soignent bien jusqu’ici, au grand mépris des congolais qui meurent partout dans le monde et non seulement à l’Est de la République, à cause de ses hommes qui sont une source d’insécurité véritable pour la vie de tout congolais patriote.

A cause de ces hommes, derrière leur président à eux, des congolais tombent chaque jour à l’Est du Congo. A cause de ces hommes des congolais sont brutalisés, roués de coups, violentés par des polices et des soldats, partout sur le territoire national, et qui pis est, même à l’étranger, ne jouissant d’aucune protection d’un Etat digne de ce nom.

Quant au Président Elu, qui est parti aux élections sans plan stratégique juste et robuste sur le long terme ; et qui, abusé par un peuple qui ne tient pas sa promesse de le soutenir jusqu’au bout ; il se voie aujourd’hui obligé de faire des courbettes devant les instances internationales qui se moquent de lui. Cette situation ignominieuse durera encore longtemps qu’il devient difficile, eu égard à notre trahison, d’espérer d’avoir pour lui l’impérium que nous laissons jour pour s’éloigner.

Il est exclu que l’emprise sur le Congo ne se fera plus par la Belgique qui a eu tout le temps de la colonisation jusqu’a présent sans présent conçu un plan de cohabitation réelle avec le Congo au profit des deux peuples. Les Belges se sont toujours comportes en garçons de courses au service de la communauté internationale qui lui reconnait le mérite d’avoir été la métropole du Congo et sans plus.

Cette emprise sur le Congo sera remportée par les Etats-Unis et les Anglais et les Canadiens par des mécanismes de coopération agissante avec le Congo, Tshisekedi ou pas. Les Américains ne laisseront pas les Russes ou les Chinois ou toute autre nation avoir le dernier mot sur le Congo.

Le Congo a été officiellement une colonie belge. Aujourd’hui encore, la vie en RDC est fortement dépendante des volontés de quelques personnalités étrangères à la RDC, de sorte que nous ne soyons pas nous autorisés de dire que la RDC soit un Etat indépendant. Les promesses d’indépendance de Lumumba, de Mobutu, de Kabila et de Kanambe ne sont toutes pas tenues.

La question à se poser est : pourquoi ? La réponse se trouve dans la manière dont ces personnages crurent et transmirent leurs convictions. Il n’est pas certain qu’ils crussent eux-mêmes à l’indépendance qu’ils revendiquaient. Leurs vies ne traduisirent pas leurs visions de l’indépendance : tous furent des aliénés culturels, tous furent plus soucieux de leurs poches que de tout autre chose, tous usèrent des hypocrisies et de la démagogie pour d’une part caresser leurs maîtres dans le sens du poils et pour donner aux congolais de la liberté qu’ils refusaient eux-mêmes à ces derniers.

Nos partis politiques, aujourd’hui encore, abondent dans le même sens. Aucun d’eux ne travaille pour se construire une idéologie cohérente, un projet de société précis et clair, des adhésions fidèles et résistantes à toute épreuve… C’est en Occident ou à l’Est que chacun d’eux court chercher l’argent nécessaire pour acheter les consciences et non pour réaliser un projet au bénéfice du peuple et s’attirer ainsi la sympathie de ce dernier. Le résultat est là : en fonction de leur capacité de vendre nos ressources, ils reçoivent de bonbons et le soutien convoité pour asservir nos peuples qui s’appauvrissent chaque jour de plus bel.

La France avec sa distraction sur la francophonie a Kinshasa, sera éjectée au moment ou les Congolais vont crier sus sur le français. Une aubaine pour les anglophones qui vont accueillir a bras ouverts le grand Congo dans l’anglophonie. C’est pour cela que Francois Hollande devra réfléchir vite et bien sur la délocalisation ou non du sommet de la francophonie de Kinshasa.

En guise de conclusion, Louis Michel n’est pas Dieu qui a un plan merveilleux pour le peuple congolais.

La francophonie est entrain de subir de grands coups ces dernières années. Kabila a tenté de mettre les congolais sur la voie du bilinguisme en introduisant l’anglais dans la liste des langues officielles. Comprenant avec retard, nous avons rechigné. Le résultat est ce que nous voyons aujourd’hui : le Rwanda converti à l’anglais et l’Ougandais déjà anglophone nous malmènent. Les évènements politiques survenus dans les pays africains francophones commencent à dégouter les populations et le français perd de la vitesse.

Dans le cadre du Projet 2014, notre proposition est claire : il faut s’affranchir de toutes les formes d’aliénation, en se compris l’aliénation linguistique. Si le français nous aide à travailler, il faut reconnaître que dans nos bureaux, voire-même dans nos écoles, très peu de congolais le parlent, lui préférant les langues nationales ; qu’il n’est pas la seule ni la plus utile ni la plus importante dont nous ayons besoin pour communiquer avec le monde extérieur. Il est donc temps, que nos compatriotes de l’Ouest tout particulièrement réfléchissent sur leurs attitudes par rapport à l’introduction d’autres langues dans notre enseignement, depuis le primaire.

C’est pour cette raison que nous, dans le cadre du Projet 2014, proposons l’introduction de deux autres langues, l’anglais et le portugais dans notre enseignement, du primaire à l’université ; pour tenir compte de la nécessité pour chaque congolais d’avoir le contact facile avec nos 9 pays voisins ainsi que le monde anglophone, le monde francophone et le monde lusophone. Ce contact doit accroître notre capacité à acheter moins cher et à vendre plus cher pour finir par nous imposer dans la compétition économique en cours où nous sommes pour l’instant totalement à la traîne. Très vite, il nous faudra entrevoir d’introduire une quatrième langue au secondaire ou à l’université : le chinois. L’évolution du monde nous impose de facilité notre contact avec la Chine et Taïwan qui représente pour nous des intérêts non négligeables depuis plusieurs décennies déjà.

Kalombo Kabengu

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Auteur : Graphèle Paluku Atoka Uwekomu

I am involved in the personal and holistic development of each of my fellow citizens, and in the community, national and global development in a democratic, christian, and capitalist way. Je suis impliqué dans le développement personnel et holistique de chacun de mes concitoyens ; et, dans le développement communautaire, national et global dans une vision démocratique, chrétienne et capitaliste. Ik ben betrokken bij de persoonlijke en holistische ontwikkeling van elk van mijn medeburgers; en in de gemeenschap, de nationale en mondiale ontwikkeling in een democratische, christelijke en kapitalistische visie.

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