Arrêtons les blagues chers compatriotes congolais !
Prenons nos responsabilités en main, pour arrêter les morts précoces des congolais et effacer la honte de nous retrouver au rang des pays les plus pauvres de la planète.
Nous savons que Kabila a participe volontairement, inlassablement, impunément directement ou indirectement à la mort de nos frères congolais dont il est sensé non seulement garantir mais surtout promouvoir l’intégrité physique, morale et spirituelle.
Nous savons aussi que c’est de notre paresse et de notre indolence que le josephisme profite pour nous subjuguer nous éliminer physiquement, spirituellement, culturement de la surface du globe.
Déboutons-le en votant en masse pour Tshisekedi, ne serait-ce pour éloigner la question de l’imposture éventuelle au somment du pouvoir. Préparons-nous également à maîtriser les udpsistes dans leur tribalisme et leur amateurisme viscéral.
Quant aux livraisons si dessus, demandez aux auteurs des allégations d’y mettre du chiffre ou mettez-les vous-mêmes, comparer ensuite nos performances à celles des autres peuples et concluez définitivement avec nous.
Le Projet 2014 (http://www.paluku.com/2014 et https://projet2014.wordpress.com) est un espace que nous avons créé, pour ceux qui veulent participer, par amour pour le Congo-Kinshasa, à la disqualification des imposteurs, des colonisateurs, des traîtres et des incompétents qui pululent dans l’espace congolais.
————————————————————–Graphèle Paluku-Atoka Uwekomu ——————————————————————————————————————–
De : fd040923@skynet.be [mailto:fd040923@skynet.be]
Envoyé : jeudi 15 septembre 2011 14:29
À : Hélène Madinda
Objet : RP: Elections, Mine
15/09/11 / REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
Encore une revue électorale « pur jus ». Les différents sujets évoqués par les journaux parus ce jeudi à Kinshasa ont pour dénominateur commun les élections 2011 qui pointent à l’horizon. Il y a bien plus d’un an que l’on est en « campagne qui ne dit pas son nom » ou en « pas campagne, mais… ». Cependant, la différence entre une revue de la presse et une collection de tracts électoraux devient de plus en plus difficile à percevoir. La seule façon d’y mettre de l’ordre est de les classer selon ‘homme ou le parti pour ou contre lequel ils sont publiés. Il faut recourir aux médias étrangers pour entendre parler d’autre chose, en l’occurrence du bradage des ressources minièes.
JKK à Kingakati
A tout seigneur, tout honneur : le Président sortant fait l’objet de maint commentaire à propos de ses déclarations de Kingakati.
Radio Okapi explique de la manière suivante ce qui s’y est passé. « La Majorité présidentielle (MP), la plate-forme électorale qui soutient la candidature de Joseph Kabila à la présidentielle 2011, est satisfaite du bilan du président de la RDC Joseph Kabila. Dans un discours prononcé mercredi 14 septembre à Kinshasa, le président Kabila a jugé positif le bilan de ses dix ans à la tête de la RDC. Ce que rejette l’opposition. François Nzekuye, cadre de la MP, qualifie de positif le bilan du président Kabila, tout en reconnaissant qu’il reste encore à faire. Il affirme qu’avant l’avènement de Joseph Kabila, l’insécurité était généralisée en RDC et l’inflation avait atteint plus de 9600%.« Les prix changeaient tous les jours, les salaires étaient dérisoires même si aujourd’hui ils ne sont pas encore parfaits. Il n’y avait pas d’infrastructures. Pour quitter Kasangulu et venir à Kinshasa [distant de 40 km] on pouvait mettre deux jours de route. Aujourd’hui en matière d’infrastructures on peut relier toutes les capitales des provinces. En matière d’éducation, tous les enseignants des écoles primaires ont le même salaire. Ce qui prouve que nous avons réussi sur tous les fronts », a déclaré François Nzekuye.
« Il a tout de même reconnu que le pouvoir d’achat des Congolais reste encore faible mais, selon lui, des efforts sont fournis pour l’améliorer grâce notamment à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE qui a abouti à l’annulation de la dette de la RDC et la mobilisation des recettes internes ».
«Le bilan de Joseph kabila est biaisé et loin de la réalité vécue par les Congolais», a déclaré pour sa part Serge Mayamba, secrétaire national de l’UDPS en charge des relations avec les autres formations politiques. Selon lui, Joseph Kabila se fonde sur les chiffres sans tenir compte de l’indicateur de référence qu’est le panier de la ménagère. « Il parle du salaire du magistrat. Ce dernier ne touche pas 1.600 USD. Il parle de l’huissier qui touche 55.000 Francs congolais (environ 60USD). Que peut procurer 55.000 FC comme moyen de survie dans la situation actuelle de la RDC? », a dit Serge Mayamba estimant que le président Kabila ne sait pas concilier ses propos avec la vie réelle des Congolais.
Selon L’Observateur, le président de la République et candidat Joseph Kabila Kabange a commencé par remercier les millions de congolais qui lui ont demandé de postuler à la magistrature suprême. Il s’est dit conscient de la charge et des responsabilités qu’implique le poste pour lequel il a été convié à postuler. « Il le dit parce qu’il en connaît le prix grâce à sa propre expérience », souligne L’Observateur. Ce quotidien constate qu’en bon communicateur, le président Kabila a appelé le peuple à bien examiner le dossier des autres candidats qui sollicitent leur suffrage. Il doit savoir qui a fait quoi et pour quel résultat, avant de se glisser son bulletin dans l’urne.
«En 5 ans, nous avons ensemble fait avancer le Congo. Il n’y a plus d’incendie à l’Est, sinon des brasiers. La dette extérieure est allégée, il y a la relance des investissements, plusieurs projets ont démarré dans le cadre des Cinq chantiers», c’est ce que rapporte Le Potentiel, lorsqu’il indique en titre que «Joseph Kabila s’engage à faire du Congo un pays émergent». Il rapporte que le président Joseph Kabila, candidat à sa propre succession, a exprimé mercredi à Kinshasa sa ferme conviction de rempiler le 28 novembre 2011. « Mon ambition est l’émergence du Congo », a-t-il déclaré dans son discours- bilan devant quelque 4.000 partisans représentant 200 partis politiques et 286 associations membres de la Majorité présidentielle (MP) dans sa ferme de Kingakati dans la commune de Maluku.
Pour Le Phare, « Kabila lance la guerre des bilans ». Ce quotidien note que le discours- bilan décliné par le Président de la République est apparu, aux yeux de beaucoup, comme une réplique directe aux flèches empoisonnées décochées en sa direction par Mbusa Nyamwisi qui a démissionné récemment de ses fonctions de ministre de la Décentralisation avant de qualifier de négatif sur toute la ligne le bilan du régime en place. Le bilan de Kabila, affirme le confrère, est aussi perçu comme une réponse à d’autres dissidents de la Majorité présidentielle, à savoir Vital Kamerhe et Nzanga Mobutu, mais aussi une interpellation à l’endroit de Léon Kengo. Selon l’analyse du journal Le Phare, Vital Kamerhe et Nzanga Mobutu, mais aussi Léon Kengo ont choisi, à l’image de Mbusa Nyamuisi qui a affirmé que le mandat de Joseph Kabila a été une vaste escroquerie pendant cinq ans, de justifier leur présence dans la course présidentielle par « le constat d’échec du régime Kabila et leur volonté de gérer autrement le pays. » Le Phare constate aussi que tel que Kabila vient de ficeler son système de défense, il va être difficile à Kamerhe, Nzanga, Mbusa et Kengo, de se déclarer non concernés par son bilan, s’il est réellement négatif. Pour ce qui est des autres candidats, « Kabila dit que le peuple congolais va être l’arbitre impartial dans le jugement de leurs actions positives ou négatives au profit de la patrie, » chacun selon son parcours et son époque, ajoute le journal.
L’Avenir fait déjà le compte à rebours, à 74 jours des élections présidentielle et législatives en RDC, le candidat et Président de la République Joseph Kabila s’est assumé devant l’opinion nationale et internationale, en dressant un bilan sans fausse modestie qualifié de positif. Il ajoute que l’autorité morale de la MP reconnaît quand même qu’il faut encore faire davantage, d’autant plus que le pouvoir d’achat des Congolais demeure en deçà des attentes. En rapport avec la présidentielle de 2011, L’Avenir note que Joseph Kabila, confiant en son Dieu, a indiqué qu’avec son aide, la victoire est possible.
Pour sa part, La Prospérité écrit en Une que les «Secrets de Kingakati» sont tels que «Kabila appelle à des élections apaisées». D’après ce journal, Joseph Kabila a donné quelques critères pour faire un vote utile, lorsqu’elle affirme que le président a exhorté la nation congolaise à voter la personne remplissant les critères de l’authenticité de ses convictions, la pertinence de sa vision, l’efficacité de sa méthode, la qualité de sa gouvernance et sa capacité de poser des actes palpables pouvant marquer et changer la vie nationale.
Sous le titre : « Joseph Kabila garde toutes les chances de l’emporter », La Page rapporte pendant que les deux groupes de l’opposition se déchirent quant à l’attitude à adopter par rapport aux échéances électorales de novembre, la sérénité règne dans le camp présidentiel. Enorgueilli par le bilan que les observateurs qualifient de positif, Joseph Kabila et ses alliés auront à réfuter les arguments souvent dépourvus de pertinence d’une opposition animée par des hommes qui ne veulent laisser la place à personne. D’autant plus que nombre d’entre eux ont eu par le passé à gérer le pays dans de secteurs précis, et le bilan qu’ils prétendraient afficher n’est guère positif.
L’énigme Katumbi
Toujours à propos de Kingakati, un autre article du Potentiel, publié sous sa signature collective mais où l’on fait plus que soupçonner la plume de Willy Kabwe, évoque « Moïse Katumbi, le grand absent de Kingakati ». « L’homme n’était pas visible ni sur le site ni à la cérémonie. Tout de suite, des interrogations ont commencé à fuser de partout. Qu’est-ce qui pouvait expliquer cette absence de Moïse Katumbi à une rencontre si importante pour son parti en perspective des élections prochaines ? A-t-il raté son vol pour Kinshasa ou est-il absent du pays ? Les commentaires vont bon train, jusqu’aux plus invraisemblables.
Friands de rapprochements, d’aucuns se sont aussitôt mis à jaser. Ils font un lien entre l’absence à Kingakati du président du T.P. Mazembe et tous les malheurs qu’il a subis et vécus depuis son entrée dans l’arène politique de son pays. Ils rappellent toutes les incompréhensions, les suspicions, les peaux de banane. Ils se souviennent de bâtons jetés dans les roues de la gestion de la province du Katanga et des attaques frontales répétées. Enfin, que des déboires et blessures !
Vrai ou faux, pour ces observateurs, l’homme pourrait désormais être classé au nombre des frustrés du pouvoir en place. Si cela se vérifiait, c’aurait été le « y en a marre ». Ils sont poussés à le soupçonner d’être animé des sentiments qu’éprouvent Vital Kamerhe, mais aussi Mbusa Nyamwisi et tant d’autres qui n’ont jamais voulu élever la voix pour protester ayant préféré la dernière minute pour manifester leur ras-le-bol.
Par ailleurs, des analystes plus pointilleux trouvent dans ces distances que serait en train de prendre Moïse Katumbi vis-à-vis de sa famille politique d’un coup dur pour la prochaine campagne électorale. Celle-ci pourrait perdre un des pions majeurs de la construction de l’avenir de l’Autorité morale. D’autant que le doute persiste sur la capacité à lui trouver un remplaçant. Combien ont-ils son étoffe et de la poigne nécessaire pour battre campagne du candidat de la MP sur l’ensemble du territoire sans verser dans un enrichissement personnel et facile ? »
(On écrit beaucoup de choses dans cet article et il y en a peut-être encore plus, non dites, entre les lignes. Katumbi, selon toute vraisemblance, est de ces hommes politiques auxquels appartiennent aussi les Européens que nous appelons « municipalistes » : plus intéressés par l’exercice du pouvoir local que par les responsabilités nationales. Il est aussi l’un des rares exemples de bonne gestion que l’on puisse trouver en RDC. Mais ce pourrait être cela qui le gêne aux entournures et l’empêche de participer à des événements ou l’on met en avant des « bilans positifs» rédigés suivant la méthode qui consiste, comme disait Jacques Brel « à se souffler dans le cul pour devenir autobus ». Il ne peut que les désapprouver et c’est sans doute ce que veut dire son absence. Et, sans doute, certains de ses partisans doivent regretter qu’il n’exprime pas cela ouvertement ou ne se présente pas lui-même, à l’instar de Nyamwisi ou Kamerhe.NdlR)
Opposition
Au sujet de la candidature commune de l’Opposition, Le Palmarès fait état des « Pressions de la dernière chance sur Tshisekedi, Kengo et Kamerhe ! ». En dépit de l’escalade verbale observée ces derniers temps entre les différents camps de l’Opposition, beaucoup restent convaincus que rien n’est encore perdu. La disponibilité de Kamerhe et Kengo constitue la passerelle qui va permettre de relancer Tshisekedi. La stratégie fait de l’Est l’ultime rempart de la relance tant souhaitée. Si les propos de Kamerhe sur RFI concernant l’audience de Tshisekedi à l’Est se vérifiaient, tout deviendrait possible.
AfricaNews est convaincu que « Le MLC est mort », le chairman de ce parti, J.P Bemba ayant estoqué ses vaillants hommes. Le MLC a mangé ses fils, il est virtuellement mort. Tous avaient, chacun à son heure et dans sa sphère, donné le meilleur d’eux-mêmes, brillé aux côtés du big boss Bemba et contribué au rayonnement du MLC, la deuxième force politique de la législature finissante. A force de les opposer, le parti et son chef les ont tous raidis alors que la mère des batailles, les scrutins de novembre 2011, est proche. Tous ont presque été diabolisés et broyés lorsqu’ils ont tenté de promouvoir le débat interne.
Mines
Les agences Belga et APA attirent l‘attention sur un communiqué d’Eurac. (Eurac rassemble une quarantaine d’ONG européennes actives en Afrique centrale dans le domaine de la coopération au développement et de l’aide humanitaire).
Le Réseau européen pour l’Afrique centrale (Eurac) a dénoncé le « bradage » de concessions minières à des acteurs privés par la République démocratique du Congo (RDC), accusant le gouvernement de transactions opaques « à des prix inférieurs à ceux du marché », selon l’agence de presse associée. « Des ressources minières publiques auraient été secrètement vendues à des acteurs privés, en l’absence de tout processus concurrentiel et à des prix inférieurs à ceux du marché », affirment Eurac et ses ONG membres dans un communiqué publié à Kinshasa.
Selon l’Eurac, les entreprises publiques « Gécamines et Sodimico auraient récemment vendu leurs parts respectives de plusieurs projets miniers notamment Mutanda, Lonshi et Frontier, tous basés dans la province du Katanga ».
« Révélée après les faits, la vente de ces actifs n’aurait pas respecté le principe de concurrence transparente et équitable. L’identité des acheteurs n’a toujours pas été divulguée par les autorités congolaises. Dans les deux cas, nous avons de bonnes raisons de penser que ces actifs – d’une valeur totale d’un milliard de dollars – aient été vendus à des prix inférieurs à leur valeur réelle sur le marché », accuse le communiqué.
Le Réseau estime que de telles informations « constitueraient une violation de la Matrice pour la bonne Gouvernance économique conclue entre la RDC et la Banque mondiale en mars » dernier.
(Ne devrait-on pas chercher de ce côté-là la clé de « l’énigme Katumbi ».NdlR)
© CongoForum, Le jeudi 15 septembre 2011
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