L’UDPS prétend que l’on ne peut pas partager ce que l’on a pas encore. Autrement dit : attendez ; vous n’avez droit à rien !
En effet, elle affirme que c’est après les élections que les rapports de forces seront définitivement connus ; rapports en fonction desquels pourront se négocier les places dans le gouvernement central : ce qui politiquement parlant paraît juste et judicieux !
Que les demi-congolais présumés – Kengo, Kamerhe et Bemba – donnent à l’opposition de gagner en s’alliant à la soixantaine d’autres partis. Ils doivent cependant se dire que l’on ne connaîtra pas leurs apports, puisque la base de données du CENI ne permettra pas d’enregistrer l’obédience du votant ! L’UDPS tente donc, consciemment ou inconsciemment, d’arnaquer les congolais naïfs, distraits et ignorants.
Et pourtant, pour l’amour de la patrie, l’erreur étant commise en allant à des élections d’étrangers, il faut voter Tshisekedi. Après quoi, s’atteler à démontrer que ni la sociale-démocratie ni le tribalisme kasaïens ne sont pas les choix majoritaires des congolais.
