Frères,
Notre devoir est de produire de la richesse pour nous permettre d’affronter victorieusement les vicissitudes de la vie nationale et nos ennemis qui sont de plus en plus nombreux.
Réunissons nos documents cadastraux et nos contrats ; conscients qu’ils sont des œuvres coloniales. Trouvons des gestionnaires sérieux pour les concessions en vue de produire le maximum pour payer ces documents que les colonialistes nous exigent, nous, propriétaires des terres, qui devrions fixer les règles d’utilisation de nos terres. Louons les terres culturales, par exemple, pour ce faire. Répartissons nos parcelles entre nos enfants qui en manquent.
Surtout, ne vendons pas nos terres aux tiers, et encore moins, à nos ennemis. Rachetons celles que nous avions vendues, au plus vite !
